Cela fait plusieurs mois que les frontières entre le Benin et le Niger sont fermés, même après la levée de sanctions de la CEDEAO à l’encontre des autorités à la tête du Niger. Face à ce handicap, Ouagadougou s’investi dans un plan B pour faciliter la circulation des biens et des personnes. Une solution alternative où le Nigéria servira de point d’appui.
Entre Niamey et Ouagadougou on n’est pas près de fumer le calumet de la paix. Les autorités béninoises et nigériennes multiplient ces dernières semaines, les accusations mutuelles, avec comme point d’achoppement la circulation des biens de part et d’autre de la frontière, et ce malgré la levée de sanctions février dernier, de la CEDEAO à l’encontre des autorités à la tête du Niger. Face à cette fermeture prolongée, le Bénin veut s’investir dans un plan B pour faciliter la circulation des biens et des personnes.
Un accord y afférent a été scellé le 22 Mai dernier, au Nigéria. Fruit de longues discussions menées entre les autorités étatiques des deux pays. Cet accord favorisera la mise en place des infrastructures frontalières au nord du Bénin. Avec à terme l’ouverture du corridor nord Bénin sur le Nigéria via un poste frontalier à Segbana. Les transporteurs pourront alors rallier la frontière Nigéria -Niger qui n’est pas fermée.
« Une initiative qui s’aligne sur la vision d’un espoir renouvelé du président Tinubu et projette de renforcer les interactions sociales et économiques ainsi qu’à développer les échanges commerciaux aux profits de nos concitoyens », a fait savoir Kebbi, Nasir Idriss, gouverneur de l’État de Kebbi.