Après avoir constaté « une gouvernance irresponsable, imprévisible qui se traduit par une dégradation continue de la cohésion sociale risquant de conduire le pays au chaos, nous avons décidé de défendre la paix en mettant fin au régime en place », a déclaré à la télévision nationale les nouveaux hommes fort du Gabon au nom du « Comité de transition et de restauration des institutions ».
L’occident pour ne pas dire la France, semble être préoccupée par les problèmes de coup d’Etat en Afrique. Et justement à l’occasion d’un discours prononcé lors de la conférence des ambassadrices et des ambassadeurs à Paris, la première ministre Élisabeth Borne, a déclaré que « le gouvernement français suit la situation au Gabon avec la plus grande attention ». Cependant, Jean-Luc Mélenchon accuse Emmanuel Macron d’avoir « compromis » la France.
Alors que le président sortant Ali Bongo, au pouvoir depuis 14 ans et dont la réélection a été annoncée dans la nuit, est visé par un coup d’État militaire, Jean-Luc Mélenchon affirme dans un message sur X (ex-Twitter) qu’ « aucune alerte n’aura été entendue ». « À présent, le Gabon n’a pu se débarrasser de sa marionnette présidentielle que par une intervention de ses militaires », a-t-il ajouté, estimant que « Macron aura, encore une fois, compromis la France dans un soutien jusqu’au bout à l’insupportable. Les Africains tournent la page ».