Ali Bongo Ondimba annonce qu’il briguera un troisième mandat. Une décision qui surprend plus d’un au regard de l’état de santé du président Gabonais. Mais au-delà de l’aspect physique, ce 3ème mandat peut-il servir les intérêts de l’Afrique ?
Ali Bongo Ondimba ira à l’assaut d’un troisième mandat. Annonce faite le dimanche 9 Juillet devant une foule importante des militants du parti démocratique Gabonais. Pour nombre d’observateurs avertis, c’est une décision incompréhensible. Notamment, Au regard de l’état de santé actuel du président Ali Bongo qui pendant plusieurs mois a dû se soustraire du pays pour des soins pouvant faciliter son rétablissement. Dès lors, Beaucoup d’analystes y voient une forte odeur de manipulation de la part de l’Occident afin de préserver ses propres intérêts.
Seulement, s’il est vrai que le fils BONGO n’a jamais caché son appétit du pouvoir, Qu’en est-il de son bilan depuis son accession à la magistrature suprême? En dehors de l’inscription de son pays au Commonwealth contestée par certains africanistes, il y’a surtout que le pays pouvait au regard de son gisement, tutoyer certaines nations dites émergentes et pourtant il n’en est rien. L’on semble encore bien loin des promesses de campagne de 2016 ce qui fait dire aux observateurs, que c’est un bilan mitigé.
Une piètre performance loin d’honorer le continent africain au moment des grands enjeux orientés vers le développement et son autonomie.
D’où l’inévitable question de savoir : ce 3ème mandat sert-il réellement les intérêts de l’Afrique ? On est tenté de répondre par la négative compte tenu de la proximité qu’entretien le président BONGO avec certaines puissances occidentales. De plus, on a envie de se dire s’il n’a pas pu servir le Gabon et l’Afrique en bonne santé, ce n’est certainement pas en cette période dont l’essentiel du temps devrait être consacré au repos à sa famille qu’il le fera. Mais au-delà de tout, le dernier mot revient au peuple gabonais qui lui a rendez-vous avec les Unes le 26 Août prochain.
En attendant, précisons qu’arrivé au pouvoir en 2009 après le décès de son père, Ali Bongo sera réélu en 2016 avec 5500 voix de plus que son principal challenger Jean Ping au terme d’un scrutin amplement discuté. Victime d’AVC en 2018, Le président Gabonais aura passé plusieurs mois hors du pays pour se rétablir. Aujourd’hui âgé de 64 ans, bien que visiblement diminué par le poids de la maladie, il affirme avoir les coudés franches pour répondre favorablement aux grands enjeux. Mais pour combien de temps encore ?
Just wait and see…