Désigné médiateur de la CEEAC, depuis la dernière assise des chefs d’État, le Président Faustin Archange Touadéra par ailleurs président en exercice de la CEMAC, a effectué son premier déplacement à Libreville depuis le renversement du Président Ali Bongo. Le but étant non seulement de créer le contact entre ces organisations sous-régionales et les autorités gabonaises mais d’épuiser « la voie diplomatique pour une sortie de crise »
Le Président Centrafricain, Faustin Archange Touadéra médiateur de la CEEAC et Président en exercice de la CEMAC a été reçu le 5 septembre par le général Oligui Nguema. Cette rencontre intervient quelques heures après l’annonce de la suspension du Gabon des activités de la CEEAC, ce jusqu’au retour à l’ordre constitutionnel dans ce pays. Le Pr Touadéra, facilitateur auprès des autorités militaires du Gabon a pu s’entretenir avec le Général Oligui Nguema, d’après les images qui ont été publiées après cette rencontre.
Le Pr Faustin Archange Touadéra a décliné sa mission : «engager des pourparlers avec les acteurs gabonais » dans le but d’instaurer un rapide retour à l’ordre constitutionnel. Pour le Président de la CEMAC, il faut de prime abord bord, épuiser les voies diplomatiques, car l’une des attentes des organisations sous-régionales, c’est la libération du Président Ali Bongo et ses proches.
La CEEAC a déjà tenu deux réunions depuis les évènements du 30 Août dernier, lors desquelles elle a condamné le renversement du Président Ali Bongo, et sanctionné le Gabon. La transition a déjà été enclenchée à Libreville, puisque le général Oligui Nguema désigné par les membres du CTRI a été porté à la tête du pays. Ce dernier a d’ailleurs prêté serment le 4 septembre alors que les chefs d’État d’Afrique centrale se réunissaient en Guinée Équatoriale pour se pencher sur la question de Libreville.
Lors de cette prestation de serment, la durée de la transition n’a pas été mentionnée, ni le gouvernement mis en place pour le suivi de celle-ci. Par ailleurs, le nouvel homme fort a promis de « préserver les acquis démocratiques » et la libération du peuple.