L’ancien président Ghanéen John Dramani mahama a exprimé son opposition à la reconnaissance des droits de la communauté LGBTQ dans le pays, qui selon lui, est contraire à sa foi chrétienne. Selon des rapports de Reuters, Mahama a déclaré : « Ma foi ne me permettra pas d’accepter qu’un homme épouse un homme ou qu’une femme épouse une femme ».
S’adressant à un rassemblement de leaders religieux Ghanéens le mercredi 31 Janvier, Mahama a émis ses doutes à l’égard des transitions d’identité de genre, affirmant : « Je ne crois pas qu’une personne puisse se lever et dire : Je me sens comme un homme même si je suis née femme, donc je vais changer et devenir un homme. »
Alors que le Ghana continue de débattre de cette question sensible, l’opinion publique évolue et le pays est confronté au défi de trouver un équilibre entre les convictions religieuses et les droits fondamentaux de chaque individu.
Le parlement est en train d’examiner actuellement un projet de loi anti-LGBT. Si elle est adoptée, cette législation imposera des peines sévères aux membres de la communauté LGBTQ.
Les dispositions incluent l’interdiction aux Ghanéens de s’identifier comme LGBTQ et l’augmentation de la peine maximale pour les activités homosexuelles de trois à cinq ans de prison. De plus, le projet de loi interdit la défense des droits des LGBTQ.
Le Ghana criminalise déjà les relations homosexuelles, passibles de trois ans de prison. Ce projet de loi anti-LGBTQ suscite de vives discussions et inquiétudes au sein du pays, mettant ainsi en lumière la coexistence complexe entre les convictions religieuses et les droits des minorités sexuelles dans de nombreux pays.