Tragédie à Accra. Un mouvement de foule s’est produit ce mercredi au stade El-Wak de la capitale ghanéenne, à l’ouverture de la campagne de recrutement 2025/2026 des Forces armées ghanéennes (GAF). Le bilan provisoire fait état de six candidats décédés et de nombreux blessés, suscitant des interrogations sur les dispositifs de sécurité mis en place pour gérer l’afflux massif de postulants.
Les Forces armées ghanéennes (GAF) ont annoncé avec « profonds regrets » le décès de six candidats et de nombreux blessés lors d’une bousculade survenue le mercredi 12 novembre 2025 au stade El-Wak d’Accra. Ce drame s’est déroulé juste avant le lancement officiel de l’exercice de recrutement militaire pour la période 2025/2026.
Selon un communiqué de presse émis par le Département des relations publiques du Quartier général des Forces armées, basé à Burma Camp, les autorités militaires ont immédiatement ouvert une enquête préliminaire pour déterminer les circonstances de la tragédie.
D’après ces premières investigations, la bousculade aurait été provoquée par « un afflux inattendu de candidats » qui ont délibérément « enfreint les protocoles de sécurité ». Ces derniers se seraient « précipités aux portes en avance sur les heures de sélection prévues », initialement fixées à 06h20.
Les nombreux blessés ont été pris en charge et sont actuellement soignés d’urgence au 37 Military Hospital (Hôpital militaire 37). L’armée a précisé que des équipes médicales travaillaient « sans relâche pour stabiliser les personnes touchées » et que des dispositions étaient en cours pour informer et accompagner les familles des victimes.
Le président ghanéen, John Dramani Mahama, s’est rendu dans la journée au chevet des candidats blessés hospitalisés. Il était accompagné de hauts responsables, dont le ministre de la Défense, le ministre de l’Agriculture et le Chef d’état-major de la Défense (CDS), un déplacement relayé par les autorités.
Cet incident dramatique met en lumière les défis logistiques et sécuritaires liés aux campagnes de recrutement de l’armée dans un pays où le nombre de candidatures dépasse souvent largement les capacités d’accueil, soulevant des questions cruciales sur l’organisation et la gestion de ces événements de masse.