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La France au cœur des assassinats en Afrique

« La France n’a pas d’amis, elle n’a que des intérêts », c’est la formule devenue le refrain du Général De Gaulle qui n’aura pas lésiné sur tous les moyens pour éliminer physiquement les dirigeants africains qui ont tenté de se libérer du joug de la métropole. Depuis 1963, 22 présidents africains ont été assassinés avec la complicité des services secrets français: le SDECE, la DGSE et la DST. Ce sont ces trois bras armés qui ont fomenté des coups d’États en Afrique en se servant des valets et traîtres nègres.

Depuis 1963 : Voici la liste des 21 présidents Africains, alors au pouvoir, qui ont été assassinés :

 – en 1963 : Sylvanus Olympio, président de la république du Togo

 – en 1966 : John-Aguiyi Ironsi, président de la république du Nigeria

 – en 1969 : Abdirachid-Ali Shermake, président de la république de Somalie

 – en 1972 : Abeid-Amani Karumé, président de la république de Zanzibar

 – en 1975 : Richard Ratsimandrava, président de la république de Madagascar

 – en 1975 : François-Ngarta Tombalbaye, président de la république du Tchad

 – en 1976 : Murtala-Ramat Mohammed, président de la république du Nigeria

 – en 1977 : Marien Ngouabi, président de la république du Congo-Brazzaville

 – en 1977 : Teferi Bante, président de la république d’Ethiopie

– en 1981 : Anouar el-Sadate, président de la république d’Egypte

 – en 1981 : William-Richard Tolbert, président de la république du Liberia

 – en 1987 : Thomas Sankara, président de la république du Burkina-Faso

 – en 1989 : Ahmed Abdallah, président de la république des Comores

 – en 1989 : Samuel-Kanyon Doe, président de la république du Liberia

 – en 1992 : Mohammed Boudiaf, président de la république d’Algérie

 – en 1993 : Melchior Ndadayé, président de la république du Burundi

 – en 1994 : Cyprien Ntaryamira, président de la république du Burundi

 – en 1994 : Juvénal Habyarimana, président de la république du Rwanda

 – en 1999 : Ibrahim Barré-Maïnassara, président de la république  du Niger

 – en 2001 : Laurent-Désiré Kabila, président de la république du Congo-Kinshasa

 -en 2011 : Mouammar khadafi, président de la république de la Libye,

Les crimes commis par les dirigeants français sont bien connus et consignés dans des livres écrits par des historiens, chercheurs, et les documentaires réalisés par des journalistes courageux. Répartition des rôles: Le Service de Documentation Extérieure et de Contre-Espionnage (SDECE) est chargé de la désinformation. La DGSE est le principal service secret vers l’étranger, qui a en charge le contrôle des « gouverneurs à la peau noire ». La DST (Direction de la Sécurité du Territoire) qui est supposée avoir son rayon d’action à l’intérieur de la France, agit aussi en Afrique.

D’abord parce qu’il s’agit de protéger la France des dangers de l’immigration. Ensuite, la DST, qui est une police politique, fait la coopération avec l’ensemble des polices politiques de toutes les dictatures du monde. Après la DGSE, la DST et le SDECE, il y a la Direction du Renseignement Militaire, le poisson- pilote de l’armée qui fait la propagande de la France lors des conflits en Afrique. Tout cela a été bien ficelé depuis l’époque du général de Gaulle. De Gaulle a sacrifié les indépendances africaines au profit de celle de la France. Pour quatre raisons :  La première, c’est le rang de la France à l’ONU avec un cortège d’États clients qui votent à sa suite; La deuxième, c’est l’accès aux matières premières stratégiques dont le pétrole, l’uranium, l’or, le bois, le cacao, etc; La troisième, c’est le financement de la vie politique française, à travers des prélèvements sur l’aide publique au développement ou la vente des matières premières; La quatrième raison, c’est le rôle de la France comme sous-traitant des États-Unis auprès des pays d’Afrique.

Donc, pour ces quatre raisons, la France a mis en place un système qui maintient ses anciennes colonies sous dépendance. Voilà les raisons pour lesquelles le sang continue à couler sur le continent noir, mamelle nourricière de la France. Et voilà pourquoi la France ne veut et ne peut lâcher l’Afrique. Il revient donc aux Africains eux-mêmes d’aller une fois de plus au-devant du reste de leur indépendance, pas plus pour négocier quoi que ce soit, mais pour la jeter purement et simplement hors de ses territoires. Le développement de l’Afrique pourra ainsi être libéré.

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