Ce jeudi devant le siège de l’Union générale tunisienne du travail, des dizaines de travailleurs avec des drapeaux à la main ont répondu à l’appel à la grève lancé par la centrale syndicale. Cette dernière réclame de nouveaux accords salariaux pour les années 2022 et 2023. De plus, elle exige aussi le retrait d’une circulaire gouvernementale interdisant aux ministères de mener des discussions bilatérales sectorielles sans l’accord du chef du gouvernement. La centrale veut également l’abandon du pourcentage prélevé depuis 2018 sur les salaires pour combler le déficit des caisses sociales. Alors que la centrale syndicale demandent avant tout des augmentations de salaire, le secrétaire général a lui évoqué dans son discours les négociations entre le gouvernement et le FMI pour un nouveau prêt, et il a rappelé que le syndicat s’opposerait à toute réforme qu’il jugerait douloureuse pour le pouvoir d’achat des Tunisiens.