Le ministre des Affaires étrangères de l’Iran a promis, jeudi 18 avril, devant le Conseil de sécurité de l’ONU que Téhéran ferait « regretter » à Israël toute attaque contre son pays ». « Les actions de légitime défense et contre-mesures de l’Iran sont terminées, donc le régime terroriste israélien doit arrêter tout nouvel aventurisme militaire contre nos intérêts », a déclaré Hossein Amir-Abdollahian, lors d’une réunion sur la situation au Moyen-Orient.
Passé au second plan à la faveur de l’attaque Iranienne sur Israël le 14 avril, le conflit à l’intérieur de la bande de Gaza fait toujours rage. L’armée Israélienne, qui opère dans le nord et le centre de l’enclave Palestinienne, continue de faire planer la menace d’une offensive à Rafah.
L’attaque massive de l’Iran sur Israël, survenue dans la nuit du samedi 13 au dimanche 14 avril, a peut-être « détourné l’attention de la guerre à Gaza », comme l’écrivent The New York Times et The Washington Post. Mais les opérations militaires Israéliennes contre le Hamas, responsable des attaques sans précédent du 7 octobre, se poursuivent bel et bien. Même si la situation globale n’a pas fondamentalement évolué à l’intérieur de l’enclave Palestinienne, écrit le quotidien Israélien Ha’Aretz.
Plus de six mois après le début de la bataille, les derniers 133 otages Israéliens prient toujours pour être libérés, tandis que Gaza est détruite et saigne, sans aucun horizon ni vision pour le lendemain.
À cela s’ajoute la menace de famine qui pèse sur la population. Selon un dernier bilan du ministère de la Santé du Hamas, l’offensive israélienne aurait fait près de 34 000 victimes.