Depuis la mise sur pied du CNRD porté par le colonel Mamady Doumbouya, le pays a pris une ascension économique fulgurante au point de passer du statut de pays à revenus faibles pour celui à revenus intermédiaires. Un résultat, fruit d’une gestion financière minutieuse et transparente. Le principal symbole de cette avancée est sans doute le méga projet Simandou. De quoi s’agit-il réellement ?
Étendue fièrement sur une superficie de 362 kilomètres carrés, le site Simandou situé en Guinée Conakry est la plus grande réserve inexploitée au monde en termes de minerais de fer de haute qualité. Avec plus de 1,8 milliards de Tonnes de réserve et une teneur en fer de 65,5%, l’espace représente inéluctablement le levier économique sur lequel devra se bâtir la nouvelle Guinée. Et en homme avant-gardiste, le colonel Mamady Doumbouya dès l’accession à la magistrature suprême l’a compris. Sous forme de Méga-projets, Simandou est aujourd’hui symbole de rigueur dans la conduite des affaires de l’Etat.
Les autorités Guinéennes y ont déployé des efforts Herculéens pour préserver les intérêts de l’État suscitant de l’admiration y compris au-delà des frontières.
Avec ses quatre principales composantes à savoir: les Mines, les rails, les ports et l’aciérie pour une transformation locale de la matière première. Seulement, son implémentation quant à elle est subdivisée en deux phases distinctes. Débutons par la phase de construction considérée comme l’élément crucial pour l’Etat. Car permettra : d’offrir les opportunités d’emplois, dégager des opportunités d’affaires pour les entreprises Guinéennes et la formation des citoyens en vue du transfert de technologies. Et parlant de l’exploitation, il est question de garantir que les revenus générés atteindront les objectifs de développement fixés par la Guinée. Un résultat, fruit des négociations Intenses avec les jalons importants de ce parcours.
Ainsi du 25 mars 2022 à Juillet 2023 plusieurs accords cadres paraphés. Des statuts, pactes d’actionnariat et conventions signés avec des partenaires fiables aussi bien internes qu’externes à l’image du géant Chinois Bahou dont l’adhésion au projet Simandou a été fortement saluée. Le Tout, sous l’œil vigilant du CNRD qui ne déroge pas à sa double mission de préserver les intérêts de la Guinée et honorer les engagements pris avec les partenaires internationaux.
Cette reformulation de la gestion économique et financière a changé le statut de la Guinée. En la faisant passer de pays à revenus faibles pour le statut de pays à revenus intermédiaires selon une classification de la banque mondiale. La Guinée y retrouve, le Sénégal et la côte D’ivoire seuls pays du continent à bénéficier de cette position prestigieuse. Un classement, tributaire de plusieurs mesures prises par le département des finances. Et dont les performances économiques enregistrées reposent sur la rigueur et la transparence budgétaire. De quoi planter le décor pour des réformes infrastructurelles dignes de ce nom.