Le bras de fer se poursuit en Guinée. De nouveaux heurts ont été enregistrés le Mercredi 17 août 2022 entre forces de défense et sécurité et la coalition de partis, syndicats et organisations de la société civile réunis au sien du Front National pour la défense de la constitution (FNDC). Un nouvel épisode d’affrontements qui traduit le climat délétère dans lequel se trouve la Guinée où décidément l’opposition fait preuve d’une témérité qui ne dit pas son nom.
Entre pouvoir de transition et opposition, on se regarde toujours en chien de faïence. La faute à une témérité à nul autre pareil affichée par les différents protagonistes. Les manifestations orchestrées par le Front National pour la Défense de la Constitution sont à l’origine du climat délétère actuellement observé en Guinée. Passant outre sa dissolution par le pouvoir de transition, le FNDC a une fois de plus tenu à faire entendre sa voix sauf que pour cette fois la vigilance des forces de défense et de sécurité a fait toute la différence.
Le FNDC rappelons-le réclame le retour à l’ordre constitutionnel et dénonce une confiscation du pouvoir par les autorités en place. De son côté, le pouvoir de transition ne désarme pas et tient plus que jamais à respecter son calendrier de transition fixé à trois ans pour remettre le pouvoir aux civils. Chose que pour l’instant l’opposition et l’organisation sous régionale CEDEAO n’entendent pas de cette oreille.
Un climat politique tendu marqué par ailleurs par l’arrestation de Oumar Sylla et Ibrahima Diallo deux leaders du FNDC détenus depuis fin juillet 2022. Face à ces nouvelles crispations, la CEDEAO compte bien jouer ses cartes à fond et trouver une solution qui satisfasse toutes les parties avec la visite du médiateur Thomas Boni Yayi annoncé en Guinée le 21 Août 2022.
