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INSÉCURITÉ À L’EST DE LA RDC : LE MANDAT DE LA MISSION DE LA SADC PROROGE D’UN AN

La décision a été prise à l’unanimité à l’issu du sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Communauté de développement de l’Afrique Australe tenu à Harare au Zimbabwe le 20 Novembre ; compte tenu de la situation alarmante constatée dans les provinces du Nord et du Sud-Kivu. Le mandat de la Mission de la SADC (SAMIDRC) a été prolongé d’un an afin de lutter contre l’instabilité et l’insécurité entretenues par les rebelles du M23. 

Prenant en compte les millions de déplacés enregistrés depuis la reprise des combats en RDC, soit près de 5 millions dans la région Est, la Communauté a réaffirmé l’engagement de la sous-région dans le cadre du Pacte de défense mutuelle de la SADC, qui prévoit que « toute attaque armée contre l’un des Etats sera considérée comme une menace à la paix et à la sécurité de toute la Région ».
C’est en accompagnateurs et soutiens que se sont positionnés les membres de la SADC, en condamnant au passage, les attaques perpétrées depuis le 4 Aout 2024, en violation parfaite du Cessez-le-feu instauré à la même date. L’Union Africaine et les Nations-Unies ont été vivement interpellées quant à l’appui dans la lutte contre l’instabilité dans l’Est de la RDC, au travers d’aide humanitaire, malgré l’entrave à son acheminement depuis la violation dernière du Cessez-le-feu.

Présentes en République Démocratique du Congo depuis près d’un an, ses troupes formées de plusieurs pays comme la Tanzanie, le Malawi ou encore le Kenya, l’Afrique du Sud…se posent sur le territoire congolais. Le Gouvernement et l’Armée avaient déclaré en Janvier de l’année en cours qu’ils comptaient vivement sur ses opérations offensives qui permettraient de récupérer les territoires occupés par les rebelles. L’objet était de faire face à la détérioration de la situation sécuritaire dans le pays. Malgré les critiques sévères du Président Tshisekedi, les Chefs d’Etat de la SADC ont convenu que la SAMIDRC était d’une importance capitale pour la stabilité du pays en proie aux débordements. La mission de stabilisation devra travailler en appui aux Fardc et être soutenue par la Monusco ; elle a un an de plus pour prouver qu’elle n’est pas une force tampon comme reprochée par le pouvoir agacé devant la recrudescence de la rébellion à l’Est.

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