A l’approche des jeux olympiques de paris, les indices d’attractivité commerciale de la France sont au plus bas. La sûreté des personnes est devenue le critère qui a le plus baissé en 2023, les éléments les plus désavantageux demeurent d’ordre fiscal et administratif. Un récent rapport dénonce aussi les charges administratives et réglementaires, le manque de flexibilité du travail, le climat social et la fiscalité.
Les attraits commerciaux de la France sont mis à mal par le contexte social et sécuritaire tendu du pays. Dans son édition 2024 de l’indice d’attractivité du territoire, les conseillers du commerce extérieur de la France alertent sur la chute de l’attractivité du pays, notamment pour des raisons sécuritaires.
Presque tous les critères sont en baisse. La sûreté des personnes est en chute libre. Avec un indice en baisse de 11,8 points, le facteur sécuritaire est le plus déterminant de l’indice d’attractivité du territoire du Conseil du commerce extérieur de la France publié le 5 février.
La baisse d’attractivité du pays est ainsi constatée pour la deuxième année consécutive et presque tous les critères sont en baisse. L’aspect sécuritaire est celui qui connaît la pire évolution sur un an, ce que n’a pas manqué de soulever dès l’annonce du rapport l’opposition de droite.
Si la sûreté des personnes est le critère qui a le plus baissé en 2023, les éléments les plus désavantageux demeurent d’ordre fiscal et administratif. Le rapport dénonce ainsi les charges administratives et réglementaires, le manque de flexibilité du travail, le climat social et la fiscalité. Parmi les critères en forte baisse, la France doit aussi déplorer une baisse de la qualité des infrastructures et de la qualité de vie et de l’environnement.
Le rapport pointe du doigt le niveau de sûreté des personnes «le plus bas depuis la création de l’indice» et explique notamment cela par «une inquiétude générale, à quelques mois des Jeux olympiques et paralympiques où les enjeux de sécurité et de sûreté des personnes seront au centre des préoccupations».
Le syndicat Synergie-Officiers fait le lien avec les émeutes de l’été 2023 : «Ce constat incitera peut-être les doux rêveurs à ne plus considérer les émeutes comme un défoulement exubérant de la jeunesse. Et certains magistrats politisés à enfin rendre la justice quand la sécurité physique des personnes est menacée chaque jour, alors qu’ils refusent d’en condamner sévèrement les auteurs.»