L’ancien chef de gouvernement italien Silvio Berlusconi, est mort ce lundi matin à l’âge de 86 ans. Silvio Berlusconi a été président du Conseil des ministres italiens de 1994 à 1995, de 2001 à 2006 et de 2008 à 2011.
La disparition d’une figure emblématique de la vie politique italienne. Silvio Berlusconi, sénateur italien et ancien président du Conseil des ministres à trois reprises, est mort à l’âge de 86 ans.
Soigné à l’hôpital San Raffaele de Milan pour une leucémie, il y était entré vendredi après y avoir déjà effectué de multiples séjours. Selon les médias italiens, il ne répondait plus ces derniers temps au traitement anticancéreux. C’était l’un des hommes les plus riches de la péninsule, avec une fortune évaluée début avril par Forbes à 6,4 milliards d’euros.
Fils d’un employé de banque milanais, né le 29 septembre 1936, Silvio Berlusconi fait ses débuts comme animateur sur des bateaux de croisière où, jeune homme au physique avantageux, il chante et, déjà, raconte des histoires drôles. Une licence de droit en poche, il se lance dans les affaires: commence alors une irrésistible ascension.
Homme des médias, puis homme politique
Silvio Berlusconi fonde une multitude d’entreprises dans différents secteurs, dont les médias, la construction, la finance et les assurances. Une réussite qui lui permet d’être fait chevalier de l’ordre du mérite du Travail en 1977 et d’être alors surnommé il Cavaliere. Sa société Mediaset, principalement détenue par la holding Fininvest, qui regroupe la plupart des chaînes de télévision italiennes, lui vaut d’ailleurs une grande partie de sa fortune et a également été un tremplin pour sa carrière politique.
Il se lance en politique en 1994. En quelques semaines, il monte Forza Italia (Allez l’Italie) et remporte les élections. Lâché par ses alliés, son gouvernement s’écroule au bout de sept mois. En 2001, il reconquiert le pouvoir qu’il conserve jusqu’en avril 2006. Silvio Berlusconi a dominé la politique italienne pendant deux décennies en dépit des scandales sexuels et procès qui ont terni son image. Pour des millions d’Italiens il représente un âge d’or de l’économie péninsulaire.