Au Kenya le gouvernement et les syndicats des médecins hospitaliers (KMPDU) ont signé un accord de reprise du travail, mettant fin à une grève de 8 semaines portant notamment sur des revalorisations salariales, selon une annonce du ministère de la santé.
Après avoir observé 56 jours de cessation d’activité, les médecins kényans sont prêts à reprendre le service. En effet, selon un communiqué du ministère Kenyan de la santé, le syndicat des médecins hospitaliers et le gouvernement ont signé un accord mettant fin à la grève nationale.
Cette grève avait quasiment paralysé l’activité des 57 hôpitaux publics du pays, depuis son lancement le 14 mars par l’unique syndicat de médecins du Kenya, KMPDU, qui revendique 7000 adhérents. Le mouvement avait ensuite été rejoint par le syndicat des personnels soignants Hors infirmiers, KUCO.
Si pour l’instant le contenu exact de l’Accord n’est pas connu, il revient à noter que les médecins grévistes, contestaient notamment une décision du gouvernement visant à réduire les salaires des internes en médecine et à repousser l’âge d’ouverture des droits de retraite. Parmi ses revendications, le KMPDU demandait notamment une rémunération mensuelle de 206 000 shillings kényans, soit 1450 euros.
Une rémunération prévue dans un précédent accord signé avec le gouvernement en 2017 pour mettre fin aux grèves de 100 jours qui avaient paralysé le système de santé publique.
Les salaires insuffisants et les mauvaises conditions de travail au Kenya, ont conduit à un exode des médecins vers d’autres pays africains et au-delà du continent.