Pyongyang n’a plus de représentation diplomatique à Hong Kong et à Tripoli. La nouvelle est donnée mardi 30 janvier par un représentant du ministère des Affaires étrangères, la Corée du Sud annonce sa décision de fermer ses ambassades dans ces deux villes. Et pour cause, des défis économiques du fait des nombreuses sanctions imposées au régime de Kim.
Avant cette présente décision, Pyongyang a fermée d’autres missions diplomatiques au cours des derniers mois, notamment en Angola, au Népal, au Bangladesh, en Espagne et en Ouganda. Selon les autorités nord-coréennes, ces fermetures s’inscrivaient dans le cadre des efforts qu’elle déploie pour améliorer son efficacité diplomatique. Par ailleurs, le pays a déclaré en novembre dernier qu’au moment où elle fermait certaines missions diplomatiques, il en ouvrait d’autres «conformément à l’évolution de l’environnement mondial et de la politique diplomatique nationale», sans donner plus de détails.
Mais à en croire le ministère de l’Unification, le département en charge des affaires intercoréennes, ces récentes fermetures sont la preuve de l’affaiblissement de l’économie nord-coréenne, aggravé par les sanctions internationales.