La Hongrie a annoncé qu’elle n’arrêtera pas le président russe, Vladimir Poutine, s’il entre sur son territoire, selon les déclarations de Gergely Gulyás, directeur du cabinet du Premier ministre Viktor Orban.
Le responsable gouvernemental a déclaré jeudi, que le mandat d’arrêt n’est pas juridiquement contraignant en Hongrie, même si le pays est membre de l’Union européenne et de la Cour pénale internationale (CPI).
La Cour pénale internationale a émis un mandat d’arrêt contre Poutine, dans la journée du vendredi, et un deuxième mandat contre Maria Lvova-Belova, la Commissaire aux droits de l’enfant auprès du président de la Fédération de Russie.
La CPI a déclaré dans un communiqué que le mandat d’arrêt avait été délivré en considérant Poutine comme « responsable du crime de guerre qu’est la déportation illégale d’enfants des régions occupées en Ukraine vers la Russie », une décision rejetée par Moscou qui l’a qualifiée d’ « illégale et nulle et non avenue ».
La Cour pénale internationale (basée à La Haye aux Pays-Bas) a ajouté que les « crimes » susmentionnés avaient été commis depuis 24 février 2022.