La Première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern a annoncé, jeudi, qu’elle démissionnera de son poste en février, affirmant qu’elle « n’a plus assez à offrir » pour diriger le pays.
Ardern a déclaré aux journalistes qu’elle avait « pris du temps pendant les vacances d’été pour réfléchir à son avenir (avec le parti) », selon CNN.
Et d’ajouter : « J’espérais que pendant cette période, je trouverais ce qui me permettrait d’aller de l’avant, mais malheureusement, ce n’est pas le cas, et je ferai du mal à la Nouvelle-Zélande si je continue. »
Ardern, 42 ans, est devenue la plus jeune femme chef de gouvernement au monde après avoir été élue Première ministre en 2017, à l’âge de 37 ans.
CNN a indiqué qu’Ardern démissionnera de son poste de chef du Parti travailliste au plus tard le 7 février, alors que le parti au pouvoir organisera un scrutin dimanche prochain pour désigner son successeur, en vue des élections générales qui auront lieu en Nouvelle-Zélande le 14 octobre 2023.
Jacinda Ardern a expliqué qu’elle a dirigé la Nouvelle-Zélande pendant 6 années « éprouvantes », au cours desquelles le pays a été confronté à la pandémie de coronavirus et à la période de récession qui a suivi, ainsi qu’à l’incident de fusillade à la mosquée de Christchurch en 2019, en plus de l’éruption du volcan de « White Island ».
« Diriger le pays en temps de paix est une chose, et le diriger pendant les crises en est une autre », a-t-elle déclaré. Et de préciser : « Ces événements étaient éprouvants. Il n’y a jamais eu un moment où j’ai eu l’impression que nous ne faisions que gouverner. »