La Russie pourrait quitter le Conseil de l’Arctique si les intérêts de Moscou ne sont pas satisfaits, ont rapporté mardi les médias locaux citant Nikolaï Kortchounov, ambassadeur itinérant du ministère russe des Affaires étrangères.
La Russie a évoqué mardi la possibilité de se retirer du Conseil de l’Arctique si elle estime que sa participation à cet organe ne sert plus ses intérêts. Dmitri Peskov, porte-parole de la présidence russe, a déclaré que des décisions spéciales pourraient être prises si l’organisation cesse d’être efficace, juste et appropriée pour la Russie.
Les propos de Peskov font écho à une annonce similaire faite par l’ambassadeur itinérant du ministère russe des Affaires étrangères, Nikolaï Kortchounov, qui avait souligné que la participation de Moscou dépendrait de l’alignement des activités du Conseil avec les intérêts russes.
« Nous partons du principe que nous devons disposer de toutes les options de manœuvre en matière de politique étrangère, dont celle de quitter le Conseil de l’Arctique si ses activités ne correspondaient pas aux intérêts de la Russie », a déclaré Kortchounov dans une interview accordée à l’agence de presse russe RIA Novosti.
Le Conseil de l’Arctique, créé en 1996, est un forum intergouvernemental de haut niveau visant à faciliter la coopération dans la région, notamment en matière de protection de l’environnement. Ses membres comprennent le Canada, la Norvège, la Russie, le Danemark (représentant également le Groenland et les îles Féroé), l’Islande, les États-Unis, la Finlande et la Suède. Sa présidence est assurée à tour de rôle tous les deux ans.