Les Bérets Rouges, un corps d’élite de l’armée malienne, sont une unité d’exception qui a marqué l’histoire du pays. Avec leur uniforme distinctif, notamment leur béret pourpre, ils sont considérés comme l’élite de l’armée malienne.
Une histoire riche
Le 33e régiment des commandos parachutistes, basé à Djicoroni, est composé de 800 soldats. Leur histoire remonte au 5 septembre 1961, lorsque le premier saut d’un militaire malien a marqué l’entrée officielle des forces armées dans l’univers du parachutisme. Au fil des années, la 33e RCP s’est affirmée comme une unité stratégique, notamment sous le régime du général Moussa Traoré.
Un rôle clé dans les opérations modernes
Aujourd’hui, les Bérets Rouges sont déployés sur plusieurs fronts. Leur détachement basé à Gao est engagé dans des missions antiterroristes, l’escorte de convois logistiques et la protection de personnalités importantes dans le nord du Mali. En outre, ils gèrent le Centre national d’entraînement commando (Cenec), un site d’excellence proche de Bamako.
Des scandales qui entachent leur réputation
Malgré leur prestige, les Bérets Rouges ont été impliqués dans plusieurs scandales. En 2022, leur régiment a été accusé de participation au massacre de Moura, un événement qui a marqué l’opinion publique. Plus récemment, en juillet 2024, certains soldats du régiment ont été mis en cause dans une affaire de cannibalisme, provoquant une vive indignation. L’armée malienne a réagi fermement en condamnant ces actes et en ordonnant une enquête.
Un avenir incertain
Les Bérets Rouges restent une unité d’élite de l’armée malienne, mais leur réputation a été entachée par les scandales récents. Il reste à voir comment ils pourront reconstruire leur image et continuer à jouer un rôle clé dans les opérations modernes.