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Les cheffes de la diplomatie française et allemande plaident pour que l’Union africaine soit représentée au G20 et au Conseil de sécurité des Nations unies.

Les ministres françaises et allemandes des affaires étrangères ont achevé une visite conjointe de deux jours en Ethiopie. Les cheffes de la diplomatie française et allemande se sont entretenues vendredi matin 13 janvier avec le président. Ensemble, elles ont lancé un appel aux pays africains à condamner plus clairement « l’agression russe » en Ukraine. Elles ont aussi plaidé pour que l’Union africaine soit représentée au G20 et au Conseil de sécurité des Nations unies.

Tout au long de la visite les deux ministres ont veillé à parler d’une seule voix; porter les mêmes messages en s’appelant mutuellement « mon amie ». Objectif : afficher la force du couple franco-allemand, mais également faire front commun pour défendre la place de leurs pays et plus généralement de l’Europe dans une région où grandit l’influence de la Chine et celle de la Russie

La France et l’Allemagne l’ont fait savoir sans ambiguïté. Elles attendent de leurs partenaires africains un soutien plus explicite face la Russie à propos de la guerre en Ukraine.

« Il y a un agresseur et un agressé, et il est important que tous disent à l’agresseur qu’il doit cesser son agression », a déclaré la ministre française des Affaires étrangères Catherine Colonna, à l’issue de sa rencontre avec Moussa Faki Mahamat. « Nous avons des intérêts communs et attentes à l’égard de nos amis africains » a-t-elle précisé. Même message de la part de son homologue allemande : « nous avons besoin de l’Afrique pour défendre la paix », en Europe, a déclaré Annalena Baerbock

En visite dans un entrepôt du programme alimentaire mondiale, la ministre française des Affaires étrangères a fustigé l’attitude du président russe qui selon elle utilise « les céréales comme une arme de guerre ».

Les deux ministres ont insisté sur leur volonté d’un partenariat renforcé entre les deux continents et ont explicitement appuyé une revendication de longue date de l’UA, à savoir une meilleure représentation au sein des Nations unies. « Le monde en 2023 n’est pas le même qu’après la Seconde Guerre mondiale, et c’est pourquoi nous soutenons l’attribution de deux sièges permanents au continent africain », a précisé la ministre allemande des Affaires étrangères.

Moussa Faki Mahamat s’est félicité de ce soutien. À ses yeux, l’absence de l’Afrique au sein du Conseil de sécurité des Nations Unies est une « injustice qui doit être réparée ».

Soucieuses d’occuper le terrain, les deux diplomates ont également marqué leur soutien au processus de paix éthiopien, en qualifiant de « positif » le bilan de ‘accord de Prétoria, 2 mois seulement après sa signature et alors que sa mise en oeuvre n’en est qu’à ses tout débuts. La France, s’est aussi engagée dès à présent à à hauteur de 28 millions d’euros pour participer au financement de la « reconstruction » des régions touchées par le conflit.

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