Alors que le choix du stade international Godswill Akpabio dans la ville d’Uyo au Nigeria ne souffre d’aucune contestation en coupe de la CAF, le choix du Maroc en ligue des champions a suscité de vives réactions. De quoi défrayer la chronique à 19 jours de la finale de l’une des plus prestigieuses compétition organisée par la confédération africaine de football. Et comme il fallait s’y attendre, la sortie de la CAF n’est pas du goût du club Égyptien d’Al Ahly demi-finaliste de la ligue des champions soucieux du respect des lois et de la réglementation.
Dans un communiqué rendu public par la direction des diables rouges le 11 Mai 2022, l’on apprend que « Al Ahly a décidé de présenter un recours au Tribunal Arbitral du Sport contre la décision de la confédération africaine de football, de ne pas organiser la ligue des champions CAF 2022 dans un lieu neutre, en dehors des pays des quatre demi-finalistes, en plus d’autres violations qui ne répondent pas à la charte olympique, aux règlements de la CAF et de la FIFA. »
Tout en restant cohérent dans sa démarche, le club Égyptien déjà vainqueur des éditions 2020 et 2021, semble disposer d’arguments capables de lui donner gain de cause à cette institution indépendante basée à Lausanne en Suisse.
« De plus, Al Ahly espère que la CAF aura à cœur de ne pas entraver la justice et qu’elle fournira au TAS tous les documents requis qui aideront à obtenir justice. La décision d’Al Ahly de faire appel au TAS est intervenue après que la caf ait pris la décision d’organiser la finale de la ligue des champions au même endroit pour la deuxième saison consécutive »
Par ailleurs, les diables rouges font savoir que cette décision donnera l’avantage du terrain au Wydad tombeur des angolais du petro de Luanda à l’aller trois buts à 1 pour une victoire au même moment du Al Ahly quatre buts à zéro face au algériens d’ES Sétif.