Ajoutez votre titre ici

Louis Paul Motaze/Artisan d’une économie forte et résiliante.

L’avant-projet de loi de finances de l’exercice 2022, met un accent particulier selon le ministre des finances, sur l’augmentation de la masse salariale dans la fonction publique camerounaise dès 2022. C’est un acte majeur, fruit d’un dur et excellent labeur d’un homme intègre qui a eu le courage de casser les fourmilières prévaricatrices de l’État, dans ce secteur important de la dépense publique.

Le gouvernement prévoit une hausse des dépenses de personnel de 55 milliards de FCFA (5,1 % en valeur relative) au cours du prochain exercice. Elle devrait donc se situer à 1124,8 milliards de FCFA.  Selon le Minfi, « l’augmentation des dépenses de personnel est globalement imputable aux postes des salaires, qui se chiffrent à 1 064,6 milliards en 2022 contre 1 009,3 milliards en 2021 », soit une hausse de 5,5%, du fait notamment « de la poursuite de la prise en charge des nouveaux recrutements de personnels à la fonction publique et dans les forces de l’ordre », mais aussi des efforts de redressement de cette dépense entrepris depuis 3 ans par le gouvernement, à travers le ministère des finances. Cette avancée significative et progressivement acceptée des bailleurs de fonds  dans la gestion du poste sensible des salaires de la fonction publique a bel et bien une estampille, celle du ministre des finances.

40 milliards de FCFA

En 2020, grâce au démentiellement des réseaux de salaires fictifs à la fonction publique impulsé par Louis Paul Motaze, le Cameroun a réalisé 40 milliards de FCFA d’économies sur la masse salariale des agents publics. Ces économies, sont consécutives à certaines actions implémentées par le minfi pour assainir le fichier solde de l’État. Concrètement, il s’agissait du paiement individualisé des salaires des agents publics et la dématérialisation des bulletins de solde, encore appelés « bons de caisse ». Le lancement du paiement des salaires via le Système de télé compensation en Afrique centrale (Systac), piloté par la banque centrale. Ce système permet au Trésor public d’approvisionner directement le RIB du bénéficiaire de la solde ou de la pension, à l’opposé de l’ancien, baptisé Système de gros montants automatisé (Sygma). Dans cet ancien système, les fonds étaient mis à la disposition des banques, qui se chargeaient alors de les redistribuer dans les comptes des salariés de l’État, ce qui ne permettait pas au Trésor de contrôler les volumes décaissés ou non. Plus grave les montants non perçus par les salariés parfois fictifs ou décédés étaient gardés par les banques, sans être retournés au Trésor.

La dématérialisation des bons de caisse

La dématérialisation des bons de caisse, en octobre 2019 a consisté à remplacer des titres de paiement physiques alors utilisés pour la paie des salaires inférieurs à 100 000 FCFA, par des titres électroniques. « Il s’agit d’une démarche visant à la fois à simplifier les procédures de paiement de la solde des agents publics et à réduire considérablement les fraudes », avait précisé le ministre des Finances, Louis Paul Motazé.

Opération Coppe

 Mais avant le ministre des finances avaient lancé en 2018 le  comptage physique des personnels de l’État (Coppe). Il était alors question de débarrasser des listes des personnels de la fonction publique, tout ce superflu entretenu par des gestionnaires véreux, qui se mettaient plein les poches, l’argent des personnels décédés et des agents fictifs. Une opération courageuse que tous les ministres de finances d’avant Louis Paul motaze avaient esquivé cette patate chaude, au regard de l’ampleur de la situation et des personnalités impliquées dans ce faux. L’opération a permis, à son terme, de retirer du fichier solde plus de 10 000 agents publics fictifs, pour une économie budgétaire annuelle d’environ 30 milliards de FCFA.

Et ce n’est pas tout…

En 2020, le Cameroun a recouvré 12 milliards de FCFA de salaires et pensions virés dans les comptes des personnes décédée. Grace à l’opération d’assainissement du fichier solde de  l’État engagée en 2018, le trésor public a recouvré auprès des banques et des micros finances 12,2 milliards de FCFA de salaires et pensions virés dans les comptes des décédés. Ce montant ne représente que 42,6% du montant à recouvrer, « L’audit des comptes des décédés dans les banques et les micros finances a permis d’identifier une somme de 21,8 milliards de FCFA virés après le décès » avait précisé un haut cadre du ministère des finances. Selon la DGB, l’opération d’assainissement du fichier des ayants droit et des bénéficiaires des pensions d’invalidité a également permis de faire des économies de plus de 10 milliards par an. Le recouvrement se poursuit depuis l’exercice 2021. L’on comprend aisément l’acharnement de certaines personnes et de certains clans, qui ont spolié les caisses de l’État et qui qui nourrissent une haine sans justificatif contre ce travailleur lucide, qui ne demande pas plus que de conduire sereinement l’économie du Cameroun vers la croissance, au profit de tous les camerounais.

Redigé par:

Source:

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Partagez

Espace annonceur

Les Plus commentés

Hadj 2018 : Paul Biya fait un geste aux pèlerins
Douala: Serge Espoir Matomba muselé par le maire de Douala IV
Cameroun: Samuel Dieudonné Ivaha Diboua s’oppose aux actes de délinquances
Grand dialogue national: le passage mémorable des ex-combattants séparatistes

Articles qui pourraient vous plaire

Rechercher ...

Téléchargez notre application For you Media Africa dès maintenant

Ce site utilise des cookies

Nous utilisons des technologies telles que les cookies pour stocker et/ou accéder aux informations relatives à l’appareil. Nous le faisons pour améliorer l’expérience de navigation et afficher des publicités personnalisées. Le fait de consentir à ces technologies nous permettra de traiter des données telles que le comportement de navigation ou des identifiants uniques sur ce site. Le fait de ne pas consentir ou de retirer son consentement peut avoir des conséquences négatives sur certaines caractéristiques et fonctions.