Kampala, capitale ougandaise, accueille depuis hier 17 Avril, la première conférence internationale Russo-africaine sur la lutte contre les maladies infectieuses. Selon le président russe Wladimir poutine, il y’a un risque assez élevé de nouvelles épidémies, et l’Afrique reste particulièrement vulnérable.
Dans son adresse aux participants lors de cette première conférence internationale sur la lutte contre les maladies infectieuses à Kampala en Ouganda, le président russe Vladimir poutine, a relevé le fait que le risque de nouvelles épidémies dans le monde est élevé, et l’Afrique est particulièrement vulnérable.
Il est donc urgent pour le continent africain de développer son potentiel médical, scientifique et technologique afin de protéger la population contre ces maladies. La Russie, déclare Vladimyr poutine, reste prête à coopérer activement dans ce secteur très important de la santé.
La cheffe du service fédéral de protection des droits des consommateurs, va plus loin en faisant savoir que lutter contre les épidémies et assurer le bien-être sanitaire et épidémiologique est une priorité absolue de la coopération humanitaire entre la Russie et les pays africains.
Anna Popova renseigne que la Russie coopère déjà avec l’Ouganda, la République de Guinée, la République du Congo, le Burundi, et Madagascar mais ambitionne d’élargir. La première ministre ougandaise de son côté a indiqué que Kampala est intéressé par une coopération dans le domaine de la pharmaceutique.
Au bout du compte, le régulateur russe des droits des consommateurs, a déploré l’attitude néfaste de certains pays qui sapent la convention sur l’interdiction des armes biologiques et bloquent les propositions visant à créer des instruments pour contrôler son respect.
Le travail conjoint de la Russie et de l’Afrique en matière de lutte contre les épidémies dure depuis plusieurs décennies, il a commencé à l’époque de l’URSS, les projets ont toujours visé à soutenir la population de l’Afrique, à mettre en œuvre des programmes sociaux.