Le président de la République, chef d’État et de gouvernement, Son Excellence Obiang Nguema Mbasogo, a présidé le vendredi 10 mars, à Sipopo, la cérémonie de remise de la septième édition du Prix international UNESCO-Guinée équatoriale en sciences de la vie. L’événement s’est déroulé en présence de l’actuel président de l’Union africaine, Azali Assoumani. Ce prix de recherche international récompense des projets scientifiques exceptionnels dans le domaine des sciences de la vie, qui ont contribué à améliorer la qualité de la vie humaine.
Son Excellence Obiang Nguema Mbasogo a coprésidé l’événement avec les présidents des Comores et de l’Union africaine, Azali Assoumani; Professeur Faustin Archanges Touadera, d’Afrique Centrale, le Vice-président de la République gabonaise et le Directeur général adjoint de l’UNESCO. Le jury était présidé par le professeur Indrani Karunasagar de l’Inde. A l’unanimité, le prix est distribué cette année entre quatre lauréats chaque gagnant recevra 87 500 $ sur la cagnotte totale de 350 000 $.
L’UNESCO et la Guinée équatoriale ont créé le Prix international UNESCO-Guinée équatoriale pour la recherche en sciences de la vie en 2008, pour soutenir la réalisation des objectifs du programme de développement durable 2030. Les sciences de la vie sont la clé d’un avenir meilleur, car elles contribuent à l’éradication de la pauvreté, l’amélioration de la santé et de la sécurité alimentaire et hydrique. Les principaux objectifs du prix sont de favoriser la recherche, d’améliorer la collaboration entre les chercheurs et de renforcer les réseaux de centres d’excellence en sciences de la vie vers ces objectifs.
Mosaad Abdel Wahab de la République arabe d’Égypte, Ibroklim Abdurakh monov, d’Ouzbékistan, Almira Ramana viciene, de Lituanie, la seule femme récompensée lors de cette septième édition et Yingong Shi, de la République populaire de Chine, représentée par un membre de l’ambassade à Malabo, ont reçu du président de la République de Guinée équatoriale et du directeur adjoint général de l’UNESCO, les diplômes correspondants plus la statuette Elat Moyong, du sculpteur Leandro Mbomio Nsue. Son Excellence Obiang Nguema Mbasogo a adressé ses félicitations à l’UNESCO pour l’impartialité du jury lors de la désignation des lauréats.
Yigong Shi (Chine) a été récompensé pour ses recherches pionnières qui ouvrent la porte à la conception de thérapies innovantes pour le traitement des maladies génétiques débilitantes. Grâce à lui, le monde sait maintenant comment l’information génétique stockée dans l’ADN est transformée en protéines fonctionnelles. Ces types de protéines aident le corps à former des anticorps pour combattre les infections. Grâce à un processus connu sous le nom d’épissage, l’ADN est transcrit en ARN messager (ARNm), une molécule qui sert de modèle pour la construction des protéines. Le professeur Shi a déchiffré la structure atomique de l’épissage de la levure et de l’homme et a élucidé la base moléculaire de l’épissage du pré-ARNm.
Mosaad Attia Abdel-Wahhab (Egypte) reçoit le prix pour avoir développé des techniques innovantes pour éliminer les contaminants microbiens et chimiques des cultures tels que les moisissures (champignons), les métaux lourds et les résidus de pesticides. Cela réduit les pertes alimentaires et améliore donc la sécurité alimentaire.
M. Mosaad Attia Abdel-Wahhab est professeur au Département de toxicologie alimentaire et des contaminants au Centre national de recherche. En 2016, il a fondé la Société égyptienne pour la science et les produits halal. Almira Ramanaviciene (Lituanie) a été récompensée pour sa contribution exceptionnelle à la conception de nouveaux immunocapteurs, qui ont conduit à des outils de diagnostic plus sensibles et donc plus fiables. Le professeur Ramanaviciene a développé des immunocapteurs capables de surveiller les niveaux de protéines dans le corps humain avec une plus grande précision que jamais. Les deux dernières éditions du prix, V et VI, se sont tenues respectivement à Addis-Abeba et à Paris.