14 morts, 150 000 sinistrés… À Madagascar, une semaine après le passage du cyclone Emnati, le bilan continue d’évoluer. Lundi soir, dans son point de situation quotidien, le Bureau national de gestion des risques et catastrophes annonçait que plus de 200 000 élèves restaient privés de cours.
Sur la côte centre-est, la plus durement touchée par deux cyclones successifs, les instructions ont été données de remettre dès que possible les enfants à l’école mais, la reprise de l’enseignement est loin d’être évidente, rapporte RFI. C’est le cas de la ville de Mananjary où quelques établissements publics ont rouvert, lundi 28 février. Pour ce faire, il a d’abord fallu déplacer les sinistrés vers d’autres sites d’hébergement.
” Dans de nombreux endroits, les enfants retournent à l’école, en particulier ceux qui sont en classe d’examen, mais se retrouvent dans un domaine où ils n’ont plus les moyens d’apprendre. Être en milieu scolaire ne signifie pas encore avoir un retour aux études. Les tentes, bien sûr, sont possibles, mais il suffit de garder à l’esprit le nombre d’écoles détruites. On parle de 1 500 écoles ! Aujourd’hui, les tentes ne sont qu’un moyen de soutien pour les cas les plus extrêmes. », a observé Benoit Manhes, représentant adjoint de l’Unicef à Madagascar, actuellement à Mananjary.