L’imposition des sanctions économiques, financières contre les pays qui n’épousent pas l’idéologie des institutions dont la politique occidentale est latente exacerbe la diplomatie Malienne. Le ministre Abdoulaye Diop l’a rappelé le 17 juin dans une sortie médiatique. C’est vertement qu’il a réitéré que la communauté dite internationale violait les principes des relations internationales en imposant des sanctions à la Russie et aux pays africains.
Depuis 2022, l’Union Européenne a édicté plusieurs sanctions économiques et autres formes de rétorsion contre la Russie, il s’agit d’embargo sur le pétrole, le diamant, le charbon, l’or, les armes… des interdictions d’entrée et de sortie des citoyens ou encore l’exclusion des banques russes du système Swift, la fermeture de l’espace aérien européen, interdiction de diffusion des médias russes sur l’espace européen… Des mesures que le Chef de la diplomatie malienne juge iniques et « non conformes au droit international ».
Le Ministre malien Abdoulaye Diop s’est totalement opposé à la mise en place des « sanctions économiques-financières et autres mesures coercitives unilatérales à l’encontre d’un pays », puisqu’allant aux antipodes des principes du droit international, ceux-ci sont violés notamment par les Etats-Unis, l’Union Européenne et alliés. Le diplomate martèle que le Système international particulièrement le système financier international est bâti sur la confiance. Donc ce type de précédent est de nature à saper la confiance dans les institutions multilatérales et même dans les monnaies dominantes sur le plan international.
En janvier 2022, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest prenaient des sanctions drastiques contre le pays dirigé par le Colonel Assimi Goita à qui il est reproché son coup de révolution. Elles comprenaient la fermeture des frontières terrestres et aériennes entre le Mali et les autres pays de la CEDEAO, le gel des avoirs de la République du Mali dans les banques centrales et commerciales de la CEDEAO et la suspension du Mali de toute forme d’aide de l’institution sous régionale, les sanctions prises en 2020 avaient déjà largement affecté la vie des citoyens, le train de l’Etat… l’Union économique et monétaire ouest-africaine, l’Union Africaine et l’Union Européenne avaient renforcé ces difficultés par la réédition de plusieurs autres mesures similaires.
Le diplomate malien qui a déclaré que son pays reste opposé à de telles pratiques contraires aux principes du droit international a aussi rappelé que le Mali avait subi les affres des politiques d’ingérences et de sanctions occidentales et le gouvernement en place a tout mis en œuvre pour palier la situation et continue de le faire.