Suite à l’annonce de la suspension des partis politiques et associations à caractère politique au Mali, l’agence des Nations Unies pour le droit de l’homme s’insurge et demande une abrogation immédiate de ce décret. Selon l’agence onusienne, cette décision des autorités de transition est une violation aux droits de l’homme.
L’ONU exige une abrogation immédiate du décret portant suspension des partis politiques et associations à caractère politique au Mali institué le 10 avril dernier par le président de la transition, le colonel ASSIMI Goita. Dans une publication sur X, le haut-commissariat des Nations Unies pour les droits de l’ONU se dit profondément préoccupé par ce décret pris par les autorités de transition pour des raisons politiques et sécuritaires.
Selon l’instance onusienne, un espace civique ouvert et pluraliste est essentiel aux droits de l’homme, à la paix, à la sécurité et au développement durable, raison pour laquelle le décret doit être abrogé et la liberté d’expression doit se faire valoir.
Une liberté d’expression qui doit cependant être encadrée, selon les autorités de la transaction. Le colonel Abdoulaye Maiga, porte-parole du gouvernement a déclaré que « cette mesure participe substantiellement à créer les conditions pré requises devant être réalisées pour mener des activités majeures de la transition, en particulier le dialogue inter malien pour la paix et la réconciliation nationale »