L’ONU semble être prête pour un affront avec les autorités maliennes. Un ultimatum de Mr Guterres en dit long sur l’état des relations qui existent entre les deux parties. Pour les Maliens il n’a aucun regard sur la grave situation d’insécurité qui sévit au Mali, et le peu de cas qu’en fait la MINUSMA relève d’une honte, car Antonio Gutteres est au service des puissances d’argent qui visent les richesses et autres potentialités du Mali et du Sahel.
C’est connu de tous, depuis une dizaine d’années l’inquiétude à l’ONU, n’a jamais porté sur le sort des Maliens tués, massacrés, chassés de leurs villages détruits, spoliés de leurs biens, obligés souvent de prendre le chemin de l’exode ou de l’exil. L’ONU se soucis plus de l’avenir et de la santé de leurs enfants sans écoles, sans structures de santé. D’où la question de savoir s’il y’a plus d’atteintes aux droits de l’homme que ces situations vécues quotidiennement par les populations, au vu et au su de la MINUSMA riche de ses 14 000 personnes, de sa logistique, de son colossal budget comme en RDC, comme hier en Côte d’Ivoire avec les mêmes funestes desseins.
Un budget, convenez-en qui aurait pu répondre à la construction d’écoles, d’hôpitaux, de forages d’eau, de centres d’énergie solaire, de projets sylvo-agro-pastoraux. Malheureusement Antonio Guterrres en a cure ! Cette armada de fonctionnaires et de militaires dans des véhicules et aéronefs rutilants, suffit à vous assurer à vous et aux autres hauts fonctionnaires chargés de la MINUSMA, de dormir avec quiétude. C’est loin d’être le cas des maliens. Sur le banc des accusations, des manquements graves au respect des droits de l’homme. La MINUSMA est accusé de refus d’aider les personnes en danger de mort. Les enquêtes sont pour traquer sur des accusations qui ne concernent que les maliens.
Il n’y a que ceux qui ne font rien qui ne se trompent pas. Plusieurs Maliens disent même avoir fait le deuil de la MINUSMA depuis belle lurette. Comme les autres Barkhane et Takuba, vous pouvez vous en aller. Comme en AFGHANISTAN, comme pendant la traite des Noirs et la période coloniale sur lesquelles vous observez un silence assourdissant pour ne pas dire un refus de reconnaître le viol d’un continent, de ses civilisations, de ses hommes, femmes et enfants qui ont servi dans la douleur, à bâtir la richesse et la prospérité de vos nations dites civilisées. Mais la roue de l’histoire va tourner. Elle est en train de tourner. Le peuple Malien soutenu par les peuples Africains, a la noble et juste prétention de faire en sorte que le destin de l’Afrique se joue ici au Mali comme en 1236, en 1960 et maintenant.