Au Cameroun, la filiale locale de Nestlé, le géant suisse de l’agroalimentaire, annonce avoir collecté et recyclé plus de 200 tonnes de déchets en plastique. Cette action, qui s’inscrit dans le cadre de l’engagement de cette entreprise à contribuer à la lutte contre la pollution par le plastique, en vue de préserver l’environnement, a été réalisée en partenariat avec Name Recycling. Cet opérateur local accompagne nombre d’entreprises dans la croisade contre les déchets en plastique au Cameroun.
« Après avoir collecté et recyclé 100 tonnes de déchets plastiques en 2020 et 200 tonnes en 2021, l’objectif pour Nestlé en 2022 sera de collecter et de recycler 300 tonnes, afin d’atteindre la neutralité plastique, avec l’aide de ses différents partenaires », promet Robert Helou, l’administrateur général de Nestlé Cameroun.
Pour rappel, dans le cadre de son programme de création de la valeur partagée, le groupe Nestlé s’est engagé à rendre tous ses emballages recyclables ou réutilisables d’ici 2025, avec un accent particulier sur la lutte contre la pollution par les déchets plastiques. Cet engagement s’intègre parfaitement dans la stratégie du gouvernement camerounais, qui a, depuis 2012, lancé une croisade contre les emballages en plastique, dont les effets néfastes sur la préservation de l’environnement sont notables.
En plus de l’interdiction de la production et de la commercialisation des emballages en plastique non biodégradables, entrée en vigueur dans le pays depuis 2014 (même si ces emballages continuent d’écumer les étals des marchés, NDLR), la réglementation camerounaise impose que les fabricants ou distributeurs de tout type d’emballages non biodégradables mettent en place un système de récupération, en vue de leur recyclage, valorisation ou élimination.
De l’avis des experts, ce dispositif réglementaire camerounais encourage ainsi la mise en place d’une économie circulaire, articulée autour d’un enjeu environnemental et d’un enjeu socio-économique, avec notamment la création d’emplois et des richesses en ligne de mire. Reste maintenant à s’assurer que tous les acteurs jouent le jeu et que tous les déchets plastiques sont soit récupérés, soit recyclés. Ce qui est pour l’instant loin d’être le cas.