Des individus non identifiés ont saboté la conduite, non loin du village nigérien de Muntseka, à 335 km de Niamey, dans la préfecture de Konni. L’alerte a été donnée par des villageois. L’information a été confirmée par les autorités régionales qui précisent que le sabotage a eu lieu entre Konni et Yaya dans la nuit de Samedi à Dimanche 14 juillet. La station de régulation la plus importante n’a pas été touchée.
Dans la nuit de samedi à dimanche 14 juillet, le pipeline qui transporte le brut d’Agadem au port de Cotonou, au Bénin, a à nouveau été saboté. Des individus non identifiés ont saboté la conduite, non loin du village Nigérien de Muntseka, à 335 km de Niamey, dans la préfecture de Konni, rapporte africapresse.
L’alerte a été donnée par des villageois. Le 12 juin dernier, une patrouille de surveillance du pipeline était tombée dans une embuscade, tendue par des hommes armés non identifiés près du village de Salkam. Six soldats avaient alors été tués et deux véhicules incendiés. Quatre jours plus tard, ce sont les rebelles du Front patriotique de liberation (FPL), un front toubou qui ont détruit, en partie, le pipeline au nord de Tesker. Des équipes Chinoises ont mis plusieurs jours avant de rétablir la conduite.
Cette nouvelle attaque survient dans un contexte de tensions entre le Bénin et le Niger. Niamey a fermé les vannes du brut, accusant le Bénin d’abriter des bases militaires visant à le déstabiliser. L’arrestation à Cotonou d’agents du CNSP et de la DGA de WAPCO-Niger a exacerbé les tensions.