En attendant le sommet de la CEDEAO prévu le 10 Décembre prochain, les autorités d’Abuja appellent à la libération de Mohamed Bazoum. L’information a été relayée à la presse, par le patron de la diplomatie Nigériane Yusuf Tuggar. Lequel affirme que la levée des sanctions économiques qui pèsent sur le Niger ne saurait être évoquée avant la libération préalable du président déchu, Mohamed BAZOUM.
Abuja qui préside actuellement la communauté Ouest africaine a appelé le CNSP à libérer le président déchu Mohamed BAZOUM. « Nous leur demandons de libérer Mohamed Bazoum pour qu’il puisse quitter le Niger », a indiqué le ministre Yusuf Tuggar dans un entretien diffusé dimanche et accordé à une chaîne locale.
« Il ne sera plus en détention. Il se rendra dans un pays tiers convenu de commun accord. Ensuite nous commencerons à parler de lever des sanctions », a t-il ajouté.
Après le renversement du président Bazoum, la CEDEAO a menacé plus d’une fois d’intervenir militairement mais face à la maturité et le courage des autorités nigériennes elle semble s’être résignée.
« L’opportunité est là nous sommes toujours prêts et disposés à les écouter. La balle est désormais dans leur camp », a souligné Tuggar.
Interrogé sur la question de l’état de santé de Bazoum, le premier ministre Lamine Zeine a souligné « Rien n’arrivera à Mohamed Bazoum ». Sur tous les coups d’État intervenus au Niger il n’a jamais été question de transférer le président déchu vers un pays étranger. Citant les précédents présidents dans ce pays qui a connu cinq coups de force depuis 1960.
Qui a dit qu’il ne va pas être libéré ? Il est détenu dans sa résidence présidentielle, on s’occupe bien de sa santé et quand le temps de sa libération viendra il sera « libéré » a poursuivi Mahamat Lamine Zeine.