Pourtant septième producteur d’uranium mondial, le Niger dispose d’une capacité de production estimée à 2000 tonnes par an. Cependant la France, unique exploitante de cette richesse ayant été chassée, plusieurs pays étrangers essaient de se positionner. C’est le cas du Canada dont l’entreprise global Atomic se dit prête à investir 11 millions de dollars dans ledit projet. Objectif, relancer l’économie du pays et les spécialistes disent que le site de la DASA pourrait produire jusqu’à 44 millions de livres d’uranium en 12 ans.
Avec une capacité de production annuelle de 2000 tonnes, le Niger occupe la septième position parmi les producteurs d’uranium au monde. Soit un peu plus de 75 mille tonnes déjà produits depuis le début de son exploitation en 1971. Ce qui lui confère un statut particulier sur le marché international principalement au sein de l’UE à qui le pays a fourni le quart de ses besoins en Uranium en 2022.
Ainsi pendant plus de 50 ans, l’entreprise française Orano exploitait les plus grands gisements du pays. Mais depuis peu, les choses ont évolué notamment après le coup de révolution du 26 Juillet dernier jetant le propre sur les rapports diplomatiques entre les deux Etats. L’ancienne métropole ayant été chassée, les investisseurs se bousculent désormais pour exploiter cette ressource naturelle importante. C’est le cas de la Russie et du Canada.
Dans cette perspective la société canadienne Global atomique annonce un projet d’investissement dans la mine de DASA au Niger. Elle effet, cette structure envisage d’investir 11 millions de Dollars dans ledit projet.
« Nous sommes heureux d’avoir Stephen Dattels et Regent Mercantile parmi les actionnaires de Global Atomic. Le fait d’avoir des actionnaires américains et internationaux de ce calibre renforce la position de Global Atomic auprès de ses banquiers et donne au gouvernement Nigérien l’assurance que le projet Dasa progressera pour produire de l’uranium dans les délais prévus », a déclaré un des responsables de la société canadienne.
Des sources révèlent, que le processus a déjà été enclenché pour la finalisation de la coopération et la société global atomic débutera ses activités à Niamey en 2025. Selon des spécialistes, le site de DASA pourrait produire jusqu’à 44 millions de livres d’uranium pour une période de 12 ans.
Un terrain fertile et propice aux yeux de nombreux investisseurs étrangers qui ambitionnent déjà de se positionner sur le marché Nigérien dont la reprise des activités est imminente au regard de l’engagement et la détermination qui caractérisent les nouvelles autorités du pays.