Alors qu’au Nigéria, on célébrait le 12 juin la Journée de la démocratie, qui marque les 25 années écoulées depuis le retour à un régime civil, Bola Ahmed s’est exprimé lors un discours, sans manquer de mentionner ses dernières reformes sur le plan économique qui sont tenues pour responsables de l’aggravation de la situation du pays, à savoir l’inflation estimé à plus de 33% et la dévaluation de la monnaie.
« Il ne fait aucun doute que mes réformes ont occasionné des difficultés, et je ressens vos souffrances. Pourtant il s’agit de mesures nécessaires pour réparer l’Economie sur le long terme et garantir un accès aux opportunités à tous (…) Je ne vous tournerai pas le dos », a avoué le Président nigérien devant la nation, tout en défendant la rupture des subventions aux produits pétroliers, ou encore la réforme des institutions financières du Nigéria. C’est un discours prononcé à une période froide entre le gouvernement et les travailleurs qui réclamaient encore il y a plusieurs jours, l’augmentation du salaire minimum au travers de manifestations dans les rues. L’Etat propose jusqu’ici un salaire de base de 62000 Naira et pourtant les différents syndicats articulent leur requête autour de 250 000 naira mensuellement
« Devant les appels à la grève, nous n’avons pas cherché à opprimer ou à réprimer les travailleurs, comme l’aurait fait un gouvernement dictatorial du passé. Nous avons préféré la conciliation au lieu du conflit. » s’est dédouané le Président Nigérien. Un discours censé ramener le calme dans le cœur des populations du Nigéria, et pourtant, le panier de la ménagère étouffe. Les analystes économiques estiment que les décisions du Président Tinubu n’ont jusqu’ici fait que ternir l’Economie du pays et endurcir la situation des habitants. Selon Bola Ahmed Tinubu, ces mesures sont nécessaires pour un avenir meilleur. Avenir que jusqu’ici seul le Président suivant son programme comprend et conçoit.