On le retrouve dans toutes les cuisines dans le monde. Qu’il soit rouge, vert, orange ou encore jaune, le piment, l’une des épices le plus consommée au monde, a bon goût, avec des propriétés insoupçonnées pour la santé et conseillé par les nutritionnistes.
« Tchssss, tchssss », personne ne peut nier avoir l’habitude de faire ce geste naturel toutes les fois qu’il se retrouve devant un plat délicieux, mais très épicé, « bien pimenté », comme on le dit là-bas, Cameroun. L’effet du piment dans une sauce, bref dans un plat qu’on a pris le plaisir de déguster, a toujours fait réagir, même ceux qui pensent qu’il faut prendre une bonne dose d’alcool pour faire face à une nourriture « bien pimentée ». Mais qu’a de spécial cette épice, le piment, pour provoquer autant d’intérêt chez les gens ?
Vertus thérapeutiques et bienfaits
Les piments, notamment le cayenne, aide à soulager les douleurs et à améliorer les performances chez les sportifs, selon certaines études. C’est une épice qui permet de normaliser et de contrôler le taux de sucre dans le sang. « Tous ces éléments permettent au piment de favoriser les brûlures de graisses et de réduire la fatigue », indique Dr Tobossi en ajoutant que c’est aussi un élément qui lutte efficacement contre le stress oxydatif. Le piment, selon lui, stimule l’appétit et favorise la circulation sanguine à cause de la présence de la capsaïcine. Il est conseillé pour les personnes qui souffrent de l’indigestion et du ballonnement de ventre.
C’est également une antibactérienne efficace qui soulage tensions et douleurs musculaires. Le nutritionniste parle surtout du piment rouge (cayenne) qui aurait beaucoup plus de vertus. « Il a pour vertu de diminuer sensiblement la douleur due à l’arthrite, aux rhumatismes, aux torticolis, aux crampes et au mal de dos », renchérit-il. « Les études ont montré que la consommation régulière de piment est associée à la diminution du risque de décès par maladie cardiovasculaire », insiste-t-il. Ce dernier balaie de revers de main ces affirmations et souligne que le piment protège plutôt l’estomac contre les ulcères gastroduodénaux avec diminution des acides gastriques. Le diétothérapeute souligne en outre que le piment renforce la santé de l’intestin par rapport au transit.
La progression des matières au niveau de l’intestin et son ondulation peuvent être favorisées par le piment. Toutefois, il conseille à ceux qui ont déjà l’ulcère d’éviter de manger du piment, car « il peut augmenter la douleur » au niveau de l’estomac. Les diététiciens affirment qu’il n’y a pas de danger à manger du piment, sauf qu’il ne faut pas en abuser en le consommant excessivement, parce qu’il peut irriter la muqueuse gastrique ou intestinale.
Éviter la consommation excessive du piment
« Toute épice piquante a tendance à déclencher les crises d’ulcère », prévient Dr Mathieu Tobossi qui conseille aux ulcéreux de faire attention aux piments. Il s’agit surtout du piment fort ou piquant qu’il faut éviter de consommer. Ce conseil concerne les personnes qui souffrent de certains maux particuliers dont : Prostatite, Fissures anales ; Hémorroïde, Reflux gastro-œsophagien, Cystite, Syndrome de l’intestin irritable, Allergies aux piments ; Ulcère peptique, Maladie inflammatoire chronique de l’intestin.