Le 14 Mai dernier, l’Ouganda est devenu le 6e pays à ratifier l’accord de zone de libre échange de l’autorité intergouvernementale de la corne de l’Afrique. Cette signature permettra à l’Ouganda d’ouvrir ses frontières aux autres pays voisins de l’IGAD et élargir le volume du commerce régional. Une ratification qui entre dans le plan 2063 de l’Union Africaine sur le libre échange en Afrique.
Après le Soudan, le Soudan du Sud, la Somalie et l’Éthiopie, l’Ouganda devient le cinquième pays de l’IGAD à ratifier le protocole d’accord sur la libre circulation des personnes et la transhumance. En signant cet accord le 14 Mai, Kampala s’ouvre ainsi aux pays partenaires de l’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD).
Explicitement, cette signature permettra de faciliter les options de moyens de subsistance sûrs pour les populations vivant dans des écosystèmes fragiles et confrontés à l’adversité de sécheresses et d’inondations fréquentes dues au changement climatique. Par ailleurs, elle contribuera aussi à l’augmentation du volume du commerce régional, l’amélioration de l’accès aux services sociaux et l’amélioration de la gouvernance des zones rurales.
Cette intégration de l’Ouganda dans la zone le libre-échange de l’igad rentre en droite ligne avec l’agenda 2063 de l’Union africaine, prônant la libre circulation au sein des communautés économiques régionales. En 2018, la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf)) a été établi par l’UA avec l’adoption de la Communauté économique africaine.
Cette zone a pour but de de créer un marché continental unique pour les biens et les services. En ce qui concerne l’IGAD, ce protocole sur la libre circulation est inscrit dans ses textes depuis 1996. Toutefois, ses pays membres tardaient à ratifier l’accord causant un retard dans le developpement économique de l’IGAD. Cette mesure du gouvernement ougandais permettra donc de renforcer la compétitivité des industries locales et attirer les investissements étrangers directs.