Ils sont jeunes, pleins d’ambitions, soucieux de mieux faire bouger les lignes. Mais aussi ils prennent couts et frustrations dans un paysage politique ou les vieux ne lâchent pas prises.
Cabral Libii.
Figure politique en pleine progression au Cameroun depuis les dernières élections présidentielles, Cabral représente gros dans les espoirs de la jeunesse du Cameroun. Le leader du PCRN a en effet réussi une explosion dans un environnement complexe, marqué par les peaux de bananes à l’endroit des jeunes. Son discours est cependant rassurant, novateur et teinté d’espoir. Le Cameroun en a besoin pour se sentir réveillé de plusieurs années de sommeil. Ce clichet ne semble cependant pas plaire aux vieux requins qui visiblement ont décidé de s’en prendre au jeune loup.
Le leader du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN), Cabral Libii, fait l’objet de vifs débats. Alors qu’il envisage d’organiser un congrès de son parti, des tensions internes éclatent, entraînant l’interdiction du congrès par le sous-préfet de Kribi, invoquant des risques de trouble à l’ordre public. Cette situation conflictuelle précède une comparution en janvier 2025 devant le tribunal, suite à une plainte émise par Robert Kona, fondateur du PCRN. Toute la question est de savoir ce que veut réellement Kona qui, a cédé les reines de son parti à Cabral.
Que se passe-t-il maintenant pour que ce dernier revienne revendiquer la paternité de son parti à quelques mois des élections et après une profonde refondation initiée par Cabral Libih ? Certains analystes politiques y voient le début des nuits de longs couteaux, qui n’excluent pas des coups bas et autres barrières visibles et invisibles dans le but de fragiliser voir éliminer les adversaires qui font peur.
Serge Espoir Matomba : Constant et fiable
Le premier Secrétaire du PURS ne cache pas ses ambitions. Il veut à nouveau défier l’entrée du palais d’Etoudi. Et le moins qu’on puisse dire est que c’est une candidature attrayante qui rencontre l’assentiment d’un grand public. Les idéaux défendus par Serge Espoir Matomba sont flatteurs et correspondent aux véritables aspirations de la société camerounaise.
Son projet de société assis sur les mutations dans tous les domaines surtout social sera salvateur pour les camerounais qui ne bénéficient pas d’un volet social de l’Etat du Cameroun. Les prises de position du leader du PURS suscitent à chaque fois une adhésion sociale admirable d’un peuple Camerounais qui communie. Matomba serge Espoir apparait donc comme l’une des candidatures les plus attendues de la présidentielle 2025.
Franck Biya
Le fils aîné du président Paul Biya, a récemment rejoint le parti au pouvoir, alimentant les spéculations sur ses aspirations présidentielles. Alors que le congrès du parti approche, la question de la succession présidentielle demeure incertaine. Le président Paul Biya reste silencieux, fidèle à lui-même sur ses intentions personnelles. Du coup, les spéculations vont bon train sur qui sera le candidat du RDPC. Certains analystes ne voient pas en Frank Biya, la carrure d’un président de la république, arguant que sa cuillère en or depuis sa naissance le tient éloigné des réalités d’un pays dont il ne maitrise pas le fonctionnement. Pourtant il est là. Silencieux et observateur.
A l’occasion des célébrations de l’accession à la magistrature suprême de son père, Franck Biya a adhéré officiellement au Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC). Il a également saisi cette occasion pour mettre fin aux spéculations concernant sa potentielle candidature aux élections présidentielles de 2025, sans cependant convaincre personne. Il est associé aux grands évènements tant en interne qu’à l’extérieur du pays. Une expérience dit-on qui lui permettra d’être d’appoint…
Josua Oshi
Suite au décès de Ni John Fru Ndi, fondateur emblématique du Social Democratic Front (SDF), le parti se prépare pour sa première élection présidentielle sans sa figure de proue historique. Autrefois influent, le SDF voit son poids politique et son soutien électoral s’éroder. Mais il faudra compter sur une dynamique nouvelle, incarnée par Josua Oshi le nouveau leader su SDF. Un peu contesté par ses camarades, Oshi semble avoir pour challenge de redonner ses lettres de noblesse à ce parti qui a donné du fil à retordre à la machine du RDPC. Il apparait comme un rassembleur après les déchirures observées ces dernières années. Sauf que les idéaux n’ont pas changé. Josuah Oshi tient le flambeau qui soutend la véritable démocratie au Cameroun, celle ou le pouvoir revient au peuple, avec toutes les mutations envisageables.
Ces dynamiques politiques en constante évolution promettent des rebondissements majeurs, dessinant ainsi les contours de l’élection présidentielle à venir au Cameroun. Ces changements profonds reflètent les aspirations et les tensions d’une nation en quête de renouveau politique. Ce serait aussi opter pour un changement radical de gouvernance au profit de la jeunesse bâillonnée et étouffée par une classe politique vorace qui tue tous les talents.
