Au Centrafrique, plus de 80 éléments du groupe armé Anti-Balaka, originaires de l’Ombella-M’poko, de l’Ouham et de l’Ouham-Fafa, trois préfectures dans l’ouest de la République centrafricaine (RCA), ont volontairement déposé leurs armes pour intégrer le processus de la paix, selon sources locales concordantes.
Lancé en 2018, le programme national Désarmement, Démobilisation et Réinsertion ,DDR, suit son cours en république centrafricaine. Ce 13 juin, plus de 80 éléments du groupe armé Anti-Balaka, originaires de l’Ombella-M’poko, de l’Ouham et de l’Ouham-Fafa, trois préfectures dans l’ouest ont volontairement déposé leurs armes. D’après Samuel Touaténa, coordonnateur du DDR, ces ex combattants intégreront le processus national de DDR, avec la possibilité d’une réintégration socio-économique ou d’une intégration dans les forces de défense et de sécurité. * »Je salue ce geste comme un signal fort pour la paix, exprimant l’espoir que d’autres groupes armés emboîtent bientôt le pas »* a indiqué Barthélémy Wilikon, gouverneur de la région du Yadé
L’opération a été supervisée par l’état-major des armées, qui a réaffirmé son engagement à poursuivre le processus partout où les groupes armés choisiront la paix. Le programme Désarmement, Démobilisation et Réinsertion ,DDR, est un élément essentiel pour la consolidation de la paix. Il vise à désarmer les groupes armés, à les démobiliser et à les réintégrer dans la société, ou dans les forces de sécurité. Une main tendu du chef de l’état Faustin archange TOUADERA qui ne lésine sur aucun effort pour bâtir une Centrafrique inclusive. Depuis son lancement en 2018 le grand DDR, financé à hauteur de 30 millions de dollars par la Banque mondiale, vise à désarmer les combattants des quatorze groupes armés signataires de l’accord de paix, conclu avec le gouvernement début février.