Le dispositif sécuritaire des forces alliées russes reste inchangé. C’est ce qu’on peut retenir des propos d’Albert Yaloké Mokpèm, Porte-parole de la Présidence de la République centrafricaine qui a tenu le 08 Juillet, un point de presse pour couper court aux rumeurs concernant un éventuel départ des éléments du groupe paramilitaire Wagner en RCA.
La présidence centrafricaine s’est voulue rassurante au sujet des rumeurs concernant un éventuel départ des forces alliées russes du pays. Afin de couper court aux ragots qui ont fait la une de certains medias français et même africains, Albert Yaloké Mokpème, le ministre Conseiller Porte-parole de la Présidence de la République, a tenu un point de presse pour rassurer la population centrafricaine qui bientôt aura rendez-vous avec les urnes dans le cadre du référendum constitutionnel.
Pour la Présidence de la République, le mouvement qu’on observe ces derniers temps au sein des forces alliées ne change en rien le dispositif qu’elles ont mis en place pour travailler aux côtés des FACA. Il s’agit en effet des relèves périodiques comme cela est souvent le cas avec les autres forces déployées dans le cadre de la Minusca ou en bilatéral. Il n’est donc pas question d’un quelconque désengagement. Albert Yaloké Mokpème a également saisi l’opportunité pour donner des assurances sur la disponibilité des alliées russes et rwandais à soutenir les FACA dans la sécurisation du référendum constitutionnel prévu le 30 Juillet prochain.
Bien avant le porte-parole de la présidence, dans une déclaration rendue publique le 8 juillet 2023, le chef de la Communauté des Officiers pour la Sécurité Internationale Alexandra Ivanov s’est également prononcé sur les fausses informations diffusées dans les médias sur le retrait des instructeurs russes en RCA. Dans cette déclaration, le chef des instructeurs russes en Centrafrique rassure l’opinion national et international que ses éléments ne quitteront pas la RCA, ni l’Afrique.
Depuis 2017, les instructeurs russes travaillent en RCA. Le groupe Wagner se félicite d’ailleurs d’avoir réussi à faire en sorte que ce pays, l’un des plus dangereux au monde, où le gouvernement ne contrôlait que quelques quartiers de la capitale, devienne un lieu sûr pour la vie et le développement de la population locale. « Nous avons des obligations envers le Gouvernement et le peuple de ce pays. J’ai parlé avec Yevgeny Prigogine et il a confirmé pour sa part que l’aide à la République centrafricaine se poursuivrait pleinement et que personne n’allait remettre à zéro les résultats impressionnants obtenus au cours des années de coopération avec ce beau pays », a-t-il martelé. Des propos fermes sensés mettre un terme au débat.
