La zone de Nyanzale a été le théâtre de violents affrontements entre l’armée congolaise et les rebelles du M23 dans la chefferie de Bwito, dans le territoire de Rutshuru (Nord-Kivu) le 5 mars dernier, au cours de cette attaque, 18 civils au moins ont perdu la vie. Les morts selon des sources locales ont été en grande partie causés par des obus largués à Nyanzale, ils ont également engendré des dizaines de blessés et des dégâts matérielles notamment à la base des soldats de la Monusco.
De lourdes détonations ont été perçues depuis le 4 mars entre Kishishe et Kirima, de même qu’à Mubirubiru et Lwahanga avant de se rapprocher de Nyanzale. Les rebelles qui ont réussis à attaquer sur plusieurs fronts l’armée congolaise, ont renforcé leur installation dans la zone depuis plusieurs jours, une situation entrainant une autre, des milliers de famille ont quitté Nyanzale et les villages environnants en direction du Nord, vers Kanyabayonga par Kibirizi.
A Bwito, les rebelles gagnent du terrain, mais les FARDC tiennent à s’imposer et récupérer les territoires occupés, d’où l’offensive observée ces dernières semaines dans l’Est de la RDC.
La semaine dernière, plusieurs véhicules blindés ont été touchés, lors d’une attaque du M23 faisant 4 blessés et des civils. Ces véhicules appartenaient aux troupes déployées par la Communauté des Etats d’Afrique Australe (SADC).
Le Président Tshisekedi continue d’accuser le Président Rwandais, Paul Kagame d’envenimer la situation à l’Est, mais avait annoncé être prêt à dialoguer avec son homologue. Mais pas avec les Rebelles du Mouvement du 23 Mars qui demandent toujours « un dialogue direct » avec le Gouvernement et le strict respect des accords de paix conclus par le passé. Depuis 2022, les rebelles chassés en 2013 par les FARDC ont repris les armes.