En République démocratique du Congo, l’Organisation mondiale de la santé se dit confiante sur la suite de l’épidémie d’Ebola dans le nord-ouest du pays.
L’épidémie s’est déclarée il y a un peu plus de deux semaines dans la ville de Mbandaka, chef lieu de la province de l’Equateur, et a fait 3 morts jusqu’à présent. Mais selon le docteur Mory Keita, responsable de la réponse à l’épidémie à l’OMS sur place, il n’y a pas eu de nouveau cas depuis le 4 mai, ce qui est encourageant.
« Nous avons encore environ 480 cas contacts qui sont suivis, tous les piliers de la réponse sont en travaillent déjà sur le terrain. Nous avons du vaccin sur place, nous avons également un traitement spécifique qui est également sur place. Le système d’alerte est en train d’être renforcé dans toutes ces zones afin d’être sûr qu’il n’y ait pas de problème. Une épidémie d’Ebola quand ça survient dans une grande ville, le risque est toujours là, et Mbandaka est une grande ville d’environ un million d’habitants, avec aussi une connexion non seulement des aéroports mais avec le fleuve. N’oubliez pas que le fleuve Congo passe par la ville de Mbandaka, et dessert jusqu’à Kinshasa ; et il y a des routes qui lient Mbandaka à d’autres villes, donc tout ceci fait que le risque est là.
Nous n’avons pas pu encore identifier clairement la source de la contamination du premier cas, ce qui fait que nous n’avons pas encore toutes les pièces du puzzle, mais nous pensons qu’avec les capacités qui sont sur place nous pouvons contrôler rapidement cette épidémie.»
En quatre ans, le virus est apparu à trois reprises dans cette province. La dernière flambée remonte à près de deux ans, en novembre 2020. L’analyse de la séquence génétique avait conclu qu’elle était de souche distincte de celle apparu entre mai et juillet 2018.