A Kinshasa, le bureau de réception et de traitement des candidatures (BRTC) est d’ores et déjà prêt à recevoir les potentiels candidats à l’élection de décembre 2023. Entité comprise au siège de la CENI, le BRTC est seul à traiter les dossiers des candidats qui aspirent à la présidence de la république. C’est un délai de 30 (trente) jours qui a été donné aux candidats et mandataires pour les compléments et dépôts des dossiers, soit du 9 septembre au 8 octobre 2023.
Des conditions pour chaque candidat
La Commission électorale nationale indépendante après avoir convoqué l’électorat le 1er septembre dernier a réitéré les conditions à remplir pour être candidat à la prochaine élection. Il faut tout d’abord postuler à Kinshasa, localité où siège le BRTC, posséder la nationalité congolaise d’origine, être âgé d’au moins 30 (trente) ans et jouir de la plénitude de ses droits civils et politiques.
Le candidat potentiel doit être détenteur d’un diplôme d’études supérieures ou universitaires, justifier son expérience professionnelle d’au moins cinq ans dans les domaines politiques, administratif ou encore socio-économique. Etre compris dans le fichier électoral, être issu d’un parti, de facto posséder une lettre d’investiture du candidat par son parti politique et présenter le récépissé de paiement de la somme de 160.000.000 (cent soixante millions) de Frs CFA.
Pour l’heure, lors de la prochaine joute présidentielle, Felix Antoine Tshisékédi candidat à sa propre succession sera challengé par Martin Fayulu, l’un des plus anciens opposants au régime qui revendiquait déjà sa victoire lors des élections précédentes face au Président actuel. Augustin Matata Ponyo Mapon qui a déposé sa candidature ce 9 septembre. Moise Katumbi avait annoncé sa candidature en 2022 après avoir coupé les ponts avec l’Union sacrée de Félix Tshisékédi.