À Lubumbashi, Dans le Sud de la République démocratique du Congo fief de Moïse Katumbi deuxième aux récentes élections, il est à constater depuis la fin des élections une forte militarisation. Une situation que dénonce l’Église catholique qui s’offusque des violences envers les civils de ce côté.
L’Église catholique à Lubumbashi, Dans le Sud de la République démocratique du Congo (RDC), dénonce la militarisation de la région du Katanga, fief de Moïse Katumbi, candidat de l’opposition arrivé en deuxième position au cours de la présidentielle de décembre dernier.
Assassinats, arrestations, actes d’intimidation et enlèvements : l’Église accuse particulièrement les unités de la police et de l’armée récemment déployées dans la région. Elle exige des sanctions ainsi que le retrait de ces troupes.
Secrétaire de la Commission justice et paix de l’Église catholique à Lubumbashi, L’abbé Benoît Mukwanga dénonce des actes de violences envers les civils particulièrement les femmes et moins 52 arrestations de jeunes sans motifs valables. Un climat jugé catastrophique par l’église catholique congolaise et qui justifie cette demande la démilitarisation de l’espace Grand Katanga.
En réponse, le colonel Dieudonné Mulumba, porte-parole militaire en province, indique que l’armée congolaise est apolitique et qu’elle remplit sa mission d’assurer la sécurité de tous les citoyens, sans discrimination.