Le pape François entame cette semaine son voyage apostolique en Afrique. Il se rend en République démocratique du Congo (RDC) ce mardi 31 janvier, puis au Soudan du Sud vendredi. Son arrivée à Kinshasa est très attendue alors qu’il devait s’y rendre en juillet dernier; son voyage avait été reporté pour des raisons de santé, selon le Vatican.
A quelques heures de l’arrivée du Pape François à Kinshasa, le podium papale qui devait l’accueillir s’est effondré après le passage de pluie torrentielle dans la nuit de ce dimanche 29 janvier au lundi 30 janvier 2023 dans la ville de Kinshasa. Un incident qui défraie la chronique sur la toile, mais les autorités assurent que des équipes sont à pied d’œuvre pour refaire la tribune. Le Pape François ne se rendra pas à Goma, dans l’Est, à cause du conflit. Il n’est plus question de la sensible étape de Goma, qui cristallisait toutes les attentions.
Alors que des risques pour la sécurité du prestigieux visiteur avaient déjà fait hésiter les organisateurs en juin, la situation dans la province du Nord-Kivu ne s’est guère améliorée. Des Gomatraciens et Gomatraciennes rejoindront le pape dans l’archidiocèse de Kinshasa, le plus grand du continent, dont aucun pape n’a plus foulé le sol depuis la visite de Jean-Paul II dans les années 1980.
Une visite à quelques mois de l’élection présidentielle qui doit se tenir en décembre. Après une annulation en juin dernier, le souverain pontife se rendra en Afrique en début d’année, notamment dans une RDC toujours secouée par des violences dans l’Est. Si le Congo-Brazzaville et le Burundi ne sont plus évoqués, le pape se rendra bien, comme initialement prévu, en RDC puis au Soudan du Sud. Il sera présent à Kinshasa du 31 janvier au 3 février 2023 et restera du 3 au 5 février à Juba. La seconde étape de ce périple sera consacrée à un message œcuménique. Dans la plus jeune nation du monde, qui n’a jamais reçu de chef suprême de l’Église catholique romaine, le pape François sera accompagné de l’archevêque de Canterbury, Justin Welby, et du modérateur de l’Assemblée générale de l’Église d’Écosse, Iain Greenshields.