A l’assemblée générale des Nations-Unies, le président Sud-Africain Cyril RAMAPHOSA a appelé les pays riches à respecter leurs engagements financiers climatiques:100 milliards de dollars par an à mobiliser pour que les pays en développement adoptent des mesures pour lutter efficacement contre le réchauffement climatique.
Mobiliser 100 milliards de dollars par an pour aider les économies en développement à agir en faveur du climat.C’est ainsi que se sont engagés les pays riches pour permettre aux pays en développement d’adopter des mesures pour lutter contre le réchauffement climatique.
Lors de la 78e assemblée générale des Nations-Unies, le président Sud-africain Cyril RAMAPHOSA n’a pas manqué le mardi 19 septembre, à rappeler aux pays riches à respecter leurs engagements. Il s’est dit préoccupé car jusqu’ici cela n’a pas été fait ; alors que L’ Afrique se réchauffe plus rapidement que le reste du monde a vec 17 des 20 points climatiques les plus chauds de la planète.
Le président Sud-africain indiquera par la suite que les Africains ne sont plus prêts à payer un prix supplémentaire à cause des émissions élevées de carbone dans le monde.En effet, des siècles après la traite négrière, des décennies après la fin de l’exploitation coloniale des ressources de l’Afrique, les peuples africains doivent encore supporter une fois de plus le coût de l’ industrialisation et du développement des nations riches. En clair, les dirigeants mondiaux doivent donc accélérer la décarbonisation mondiale, tout en œuvrant pour l’égalité et la prospérité partagées.
Pour Cyril RAMAPHOSA, les pays africains aux côtés d’autres pays à l’économie en développement, ont besoin d’un soutien financier accru pour mettre en œuvre l’agenda 2030 et atteindre leurs objectifs en matière de changement climatique de manière globale et intégrée.Il y’a donc lieu de faire progresser les trois piliers de l’accord de Paris de 2016 que sont : l’atténuation, l’adaptation et le soutien.
En définitive, le combat contre les changements climatiques soutient l’homme D’ Etat, passe par une réforme des institutions à l’ instar du conseil de sécurité de l’ONU. Il est donc question d’institutions inclusives, représentatives et démocratiques qui défendent les intérêts de toutes les nations.Et donc, une réponse aux réalités géopolitiques actuelles.