Contre la rentrée scolaire dans les établissements publics prévue le 05 Septembre prochain, des séparatistes annoncent une série de mesures qui risquent plomber le retour des classes.
C’est dans une publication vidéo que, Mark Bareta leader séparatiste proche de plusieurs groupes et leaders Ambazoniens a annoncé que des combattants séparatistes s’opposent à la reprise effective des classes dans les régions anglophones du Cameroun selon le calendrier prévu par les ministères en charge de l’éducation au Cameroun.
L’annonce précise en effet que la reprise des écoles cette année ne commencera qu’à partir du 4 octobre 2022. Aucune école ne devrait ouvrir ses portes en septembre. Cette mesure concerne exclusivement les écoles publiques. Les combattants autorisent en effet toutes les écoles à reprendre sauf les écoles publiques.
Une autre mesure stricte exigée par les sécessionnistes : s’abstenir de chanter l’hymne national du Cameroun ainsi qu’éviter toute présence à l’école des enseignants de langue française dans les écoles situées dans lesdites régions. Les élèves seront aussi interdits de porter des uniformes. Ces mesures, si elles sont véritablement mises en œuvre par les séparatistes contribueront à semer la psychose tant du côté des élèves que de celui des parents.
Toute chose qui justifie le fait que depuis le déclenchement de la cessassions en 2016, de nombreux parents se sont résolus à faire inscrire leurs enfants dans des écoles d’autres régions, par peur de lourdes représailles. Le gouvernement et l’armée se battent au quotidien pour assurer la sécurité des élèves et des enseignants pendant les périodes des classes, mais la nébuleuse teigneuse et lâche ne manque aucune occasion pour frapper dur contre ceux qui vont à l’école.
Entre villes mortes et attaques sur les établissements scolaires, le secteur de l’éducation dans les villes anglophones du Cameroun est lourdement impacté, toute chose qui contraint les enseignants qui y sont affectés à ne pas s’y rendre, et ceux qui y sont à déserter leur poste de travail. Ces derniers mois, des écoles ont été la cible d’attaques dans les régions en proie à la sécession depuis 2016.
Des ONG de défense de droits humains ont recensé de multiples violations contre le droit à l’éducation. La crise anglophone s’est muée en véritable rébellion entre les forces gouvernementales et les combattants ambazoniens. Ces menaces séparatistes laissent déjà présager comme les années antérieures, un surcroît de travail et une forte mobilisation de nos forces de maintien de l’ordre et des autorités administratives concernées.