Le phénomène des discours de haine prend une proportion inquiétante. C’est justement pour élargir les réflexions sur les voies possibles d’éradication de ce mal social que l’Organisation des nations unie pour l’enfance(Unesco) a initié un cadre d’échanges le 3 juillet. Les concertations qui ont réunies organismes internationaux, administrations publiques, organisations non gouvernementale et hommes de média vise « à ouvrir la réflexion sur l’appropriation nationale de la stratégie régionale et son plan d’action, de sensibiliser toutes les parties prenantes nationales », a souligné le directeur du bureau régional de l’Unesco pour l’Afrique centrale.
Ce cadre de concertation a regroupé majoritairement les journalistes qui sont considérés, pour le cas de figure, comme des munitions sûres pour atteindre les populations. Surtout que, depuis un moment, certains supports de transmission de l’information sont devenus des canaux de prolifération de ces discours de haines. Au-delà, il sera question pour les experts de l’Unesco de recueillir les avis et recommandations des différentes parties prenantes.
Ces propositions devront découler des discussions autour des thématiques qui ont été adopté pour la circonstance. Par exemple, « Les efforts des pays de l’Afrique pour l’adoption d’un mécanisme régional de prévention et de lutte contre les discours de haine » ; « projet de stratégie régionale et du plan d’action pour la prévention et la lutte contre les discours de haine dans les supports de communication écrite, audiovisuelle et numérique en Afrique centrale ».
Disons que, pour les mêmes objectifs, un autre séminaire similaire avait eu lieu à Yaoundé, il y a une semaine, soit le 26 juin dernier. Il avait été initié par le Conseil national de la communication sur les « mécanismes d’éradication du discours de haine dans les médias ».