Le Service fédéral de sécurité russe (FSB) a annoncé avoir abattu un homme qui planifiait des attentats à l’explosif contre une usine gazière et un site de défense dans la région de Kalouga. Selon les autorités russes, le suspect, lourdement armé et directement piloté par les services secrets ukrainiens, préparait une attaque d’envergure impliquant plus de 80 kilogrammes de matières explosives.
Une intervention meurtrière à Kalouga
L’opération, menée par les forces spéciales du FSB, a pris fin de manière violente jeudi dans la région de Kalouga. Selon le communiqué officiel, le suspect a été localisé alors qu’il s’apprêtait à passer à l’action. Lors de l’assaut, l’homme a refusé de se rendre et a fait usage de ses armes, entraînant une riposte fatale des agents fédéraux.
Un arsenal prêt à l’emploi
La fouille de la zone et du domicile du suspect a révélé l’ampleur de la menace. Le FSB affirme avoir saisi un arsenal complet destiné à la destruction d’infrastructures stratégiques :
Environ 80 kilogrammes de matières explosives artisanales.
Plusieurs engins incendiaires improvisés.
Un pistolet Makarov avec ses munitions.
Dans une cachette préparée à l’avance, les agents ont également mis la main sur 300 grammes d’explosifs plastiques de fabrication étrangère et des détonateurs électriques.
La « piste ukrainienne » confirmée par la téléphonie
Pour le FSB, le lien avec Kiev ne fait aucun doute. L’analyse du téléphone portable saisi sur le corps du suspect aurait révélé des échanges directs avec un officier des services spéciaux ukrainiens. Ces messages contenaient des instructions techniques précises pour la fabrication des bombes et les coordonnées des cibles : une installation fédérale de stockage de gaz et le parking d’une entreprise liée à l’industrie de la défense.
Suites judiciaires
À la suite de cet événement, une procédure pénale a été officiellement ouverte en vertu des articles du Code pénal russe relatifs à la préparation d’actes terroristes. Cette affaire illustre une fois de plus la tension extrême sur le territoire russe, où les infrastructures énergétiques et militaires sont devenues des cibles prioritaires de sabotage.