Le virus Mpox anciennement appelé variole du singe s’est déclaré pour la première fois au Gabon. Dans le pays, comme dans beaucoup d’autres, les autorités ont mis en place des mesures de vigilance drastiques.
Le virus mpox poursuit sa progression en Afrique et partout dans le monde. Dans un communiqué officiel publié jeudi 22 août, le Gabon a confirmé un premier cas de mpox détecté chez un voyageur de retour d’Ouganda, pays touché par un variant du virus récemment apparu en Afrique.
« Ce jour, 22 août 2024, le gouvernement déclare le premier cas de mpox au Gabon », a annoncé le ministre de la santé, vendredi 23 août, dans un communiqué. « le patient est en bon état général » et « a été mis en isolement et pris en charge », poursuit le communiqué.
Le ministère de la santé Gabonais « a mis en place des dispositions visant à renforcer la préparation et la prévention contre l’importation de mpox au Gabon », avec « la mise en alerte maximale » du système de surveillance épidémiologique et l’« acquisition de la capacité de poser le diagnostic au niveau national », toujours selon le communiqué.
La mpox est une maladie virale qui se propage de l’animal à l’homme mais se transmet aussi par le biais d’un contact physique étroit. La maladie provoque de la fièvre, des douleurs musculaires et des lésions cutanées.
La recrudescence du virus mpox en Afrique, qui touche de plein fouet la RDC, mais aussi le Burundi, le Kenya , le Rwanda et l’Ouganda, a poussé l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) à déclencher à la mi-août son plus haut degré d’alerte au niveau international en déclarant la maladie « urgence de santé publique de portée internationale ».