Dans la lutte contre l’insécurité et en quête de leur souveraineté, Niger et Burkina Faso mutualisent leurs forces. C’est dans cet élan, que l’armée burkinabé et nigérienne ont mené il y a peu des opérations militaires dans la région du Sahel du Burkina qui leur ont permis d’éliminer plusieurs terroristes et récupérer du matériel.
Le Niger et le Burkina Faso, en proie à l’insécurité due à la présence de terroristes sur leur sol, ne cessent de poser des actes qui renforcent la mutualisation de leurs forces armées. Une stratégie pour l’acquisition de leur souveraineté.
Dans cet élan, les armées burkinabé et nigérienne ont mené le 9 juin 2024 des opérations militaires conjointes dans le nord du Burkina qui leur ont permis de neutraliser plusieurs terroristes et de récupérer du matériel en leur possession.
Le même jour, des unités de l’armée burkinabè ont mené des opérations antiterroristes dans les régions du Nord et du Centre-Nord du pays, qui se sont soldées par la neutralisation de plusieurs assaillants.
Depuis 2015, l’insécurité persiste dans la région du Sahel, ayant coûté la vie à de nombreux habitants, de nombreux militaires et fait des milliers de déplacés. Les armées burkinabè, nigérienne, et malienne confrontées au phénomène du terrorisme organisent régulièrement des opérations conjointes.
Aujourd’hui au travers des exercices militaires conjoints au sein de l’Alliance des Etats du Sahel, plusieurs pays africains sont appelés à participer, à l’aune des défis sécuritaires qui sont les leurs. C’était récemment le cas du Tchad ou encore du Togo.
Le 7 mars dernier, les pays de l’AES ont franchi une étape supplémentaire dans leur rapprochement en annonçant la création d’une force militaire conjointe pour lutter contre les djihadistes qui affaiblissent leurs régions depuis plusieurs années.